vendredi 30 avril 2010

TRIDEL. ORDURES D'ITALIE TOXIQUES, la pire des solutions.

L'incinération, la pire des solutions.

Les filtres sont des passoires...

ORDURES ITALIENNES HAUTEMENT TOXIQUES

Film de Tridel et des camions Della Santa

video

Fumées noires à midi et pendant la nuit. Des habitants notamment de la tour Migros UBS de la Route de Berne incommodés. Grave maladie inconnue des voies respiratoires chez l'un d'eux qui en est presque mort.... Deux semaines aux soins intensifs du Chuv. Les médecins surpris par la virulence de cette maladie inconnue...sans oublier les cancers et les maladies d'Alzheimer...




Depuis plusieurs MOIS, on peut voir d'énormes camions et leurs remorques notamment "Della Santa" VENANT D'ITALIE, avec des plaques grisonnes, de jour comme de nuit, monter péniblement vers Tridel à Lausanne ou livrer à Sébeillon.

Plan plateau de Sébeillon



Une seule molécule de dioxine peut vous donner le cancer, le diabète, des maladies nerveuses...etc...
La Suisse n'a aucune norme contre ces dioxines (sic).
Tridel (VD), le plus récent incinérateur, pollue dix fois plus que Bienne ou Thoune, selon l'initiative des alpes et la presse.
M. Brelaz n'a pas tenu sa promesse de faire arrêter Tridel si les taux de PM10 étaient trop hauts. Que dire des PM 2,5 et PM 1
Liste d'une partie des maladies provoquées par les dioxines.
1. Cancers
- Cancers primitifs du foie
- Sarcomes des tissus mous
- Lymphomes non Hodgkiniens
- Maladie d'Hodgkin
- Cancers respiratoires (larynx, trachée, bronches et poumons) *
- Cancer de la prostate
2. Désordres métaboliques
- Lipidiques: désordres cérébro-artériels; désordres artériels coronariens
- Glucose: diabète
3. Maladies du système nerveux
- Neuropathie périphérique *
- Myélome multiple *
4. Maladies de la peau
- Chloracnée *
- Porphyrie cutanée tardive *
5. Naissances inhabituelles
- Avortements spontanés, naissances prématurées
- Morts-nés
- Grossesse molaire, chorio-carcinome
6. Malformations à la naissance et foetus mal formés chez un ou plusieurs enfants, qui peuvent aussi apparaître dans la génération suivante (petits-enfants)



DE PLUS EN PLUS DE PRODUITS HAUTEMENT TOXIQUES (fumées et résidus chargés en métaux lourds, dioxines et autres polluants organiques persistants, sans compter acides, oxydes de soufre et d'azote, plus du gaz carbonique à effet de serre, NOUVELLES MOLÉCULES ENCORE INCONNUES) , dont les effets sont connus.

Il existe de multiples solutions qui allient investissements relativement raisonnables, possibilité d'adaptation, respect de la santé publique, de l'environnement et création d'emplois.

Par exemple, une réponse aux soucis de traitement des déchets et de développement économique respectueux de l'environnement existe par la mise en place d'une filière par bassin de vie associant tri, compostage, recyclage et stockage. Une vraie filière économique et écologique est donc possible, avec plus d'une centaine d'emplois à la clé. Ces solutions peuvent paraître complexes à élaborer, mais d'autres territoires ont réussi à les mettre en place avec succès…

Serait-ce par paresse intellectuelle que certains de nos élus choisissent une solution dépassée, la plus simpliste et la moins efficiente ?

L'incinérateur, construit pour 25 ans environ, est polluant et dangereux pour la santé, cher, peu évolutif et crée peu d'emploi au regard des investissements concédés. De plus il va nuire au développement économique en portant atteinte au développement touristique.

L'investissement de départ est d'au moins 360 millions avec des coûts d'entretien élevés (exemple : les filtres), qui augmentent avec les années et l'évolution des normes, générant une charge croissante pour l'usager. Il crée au maximum 30 emplois et les bénéfices, tirés de ces contrats déséquilibrés de traitement des déchets pour les communes et les collectivités locales, repartent chez les actionnaires ou les stock options des grandes multinationales. 

Les coûts

Le coût total de la construction officiel s'est monté à CHF 358,7 millions, réparti entre :

 L'usine
Le tunnel ferroviaire
La galerie technique
273,8 millions
74,6 millions
10,3 millions

Sans compter les autres coûts cachés, tunnel déjà à réparer, conduites d'eau à changer pour amener 6'000 litres à l'heure, routes, parkings, analyses, filtres déjà obsolètes, ORDURES ITALIENNES HAUTEMENT TOXIQUES...

Face à ces deux types de réponses, que choisir ?

Une réponse simpliste et polluante qui hypothèque la santé publique et l'avenir pour des décennies ou bien une réponse mature, synonyme de mieux être, de développement durable…

C'est la combustion qui fait que l'incinération est plus à risque que toutes les autres méthodes d'élimination des déchets. Comme disait Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». En brûlant simultanément des déchets organiques, des plastiques et autres composés comprenant du chlore, du brome, etc., on crée des molécules volatiles dont certaines s'avèrent particulièrement dangereuses pour l'environnement et pour la santé.

Aujourd'hui, les médecins ne veulent plus être à l'autre bout de la chaîne et traiter ces maladies évitables, comme ce fut le cas pour l'amiante. Mieux que guérir, ils veulent prévenir, conformément à l'engagement inscrit dans le serment d'Hippocrate et dans le code de déontologie médicale.

Partout en France, plusieurs milliers de médecins et de professionnels de santé se mobilisent en faveur d'une stratégie concrète de prévention et de précaution environnementale. La création le 27 janvier 2008 de la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement qui fédère de nombreuses associations régionales de professionnels de santé – dont le collectif de Clermont-Ferrand – mobilisés en faveur de la santé environnementale, en est une illustration.

Des solutions existent. Elles sont présentées dans l'« Expertise nationale concernant les alternatives à l'incinération et aux décharges : aspects environnementaux, sanitaires et socio-économiques ». Il est urgent d'y recourir systématiquement.

La fermeture d'incinérateurs entraîne une circulation accrue des camions d'ordures.

Pendant des années, les incinérateurs français ont craché des poussières, des métaux lourds et des dioxines. La ministre de l'Environnement, Roselyne Bachelot-Narquin, avait décidé d'en fermer une trentaine pour cause de grave pollution. Une bonne chose, mais des norias de camions sillonnent les routes pour porter les poubelles dans des installations agréées.

Il a fallu que les habitants de la région d'Albertville (Savoie), la circonscription d'Hervé Gaymard, ministre de l'Agriculture, s'inquiètent du nombre élevé de cancers pour qu'on mesure les dioxines rejetées par l'incinérateur de Gilly-sur-Isère, qui n'était pas aux normes. Après analyse, on trouve au-delà de 10 000 fois plus de dioxines que ce que tolère la réglementation. L'Association citoyenne active de lutte contre les pollutions (Acalp) porte plainte en mars 2002. L'usine est fermée en octobre. La vente de lait est interdite et près de 1 000 animaux sont abattus. D'autres associations se créent près d'usines suspectes. D'autres procès sont en cours...

Un coup de semonce. Depuis plusieurs d'années, on savait que les fumées dégagées par ces usines censées débarrasser le pays de ses montagnes d'ordures étaient dangereuses. En 1992, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, fait voter une loi confiant aux départements le soin d'élaborer des plans pour éliminer proprement leurs déchets. Mais les ingénieurs privilégient l'incinération, aux dépens du tri et du recyclage. En 1998, Dominique Voynet, ministre à son tour, demande un taux de recyclage plus important et la fermeture des incinérateurs qui crachent des poisons. Mais les élus rechignent. Ils ont souvent contracté des emprunts importants pour bâtir ces usines. Comment expliquer qu'il faille investir à nouveau, démanteler les vieilles constructions pour se mettre au niveau du reste de l'Europe?

Nos voisins ont des années d'avance sur nous. Les Allemands trient et recyclent deux fois plus que les Français. Comme les Danois, ils font de leurs décharges des réservoirs de biogaz qu'on peut transformer en électricité. Une activité qui ne produit pas de dioxines.

Les risques de pollution font de la carbonisation des déchets une méthode de plus en plus décriée. Exemple en Camargue.

L'association Ici-rom - Initiatives citoyennes contre l'incinération et pour le recyclage des ordures ménagères - n'a pas les moyens de Radio Vatican, mais qu'importe. Profitant du Téléthon, le collectif de Lunel (Hérault) vient de relancer, de Montpellier, son moratoire sur les incinérateurs, ragaillardi par l'arrivée, aux côtés des riverains, du WWF, chantre de la protection de la nature. Inquiet de voir la Camargue, zone humide protégée, devenir une réserve de pollution «encerclée par les incinérateurs», le WWF évoque la menace que feraient planer ici «quelque 1 000 tonnes de substances toxiques rejetées dans l'atmosphère». Un chiffrage qui vise, d'une part, le site de Lunel et celui du futur incinérateur de Nîmes-La Bastide, encore en chantier et aujourd'hui les pieds dans l'eau (sa mise en service est prévue pour l'été prochain); d'autre part, les projets marseillais du côté de La Crau.

Campagne médiatique? Pas seulement. Le WWF porte plainte contre X pour «faux et usage de faux», mais aussi pour «mise en danger de la vie d'autrui», à la suite de l'étude d'impact, jugée «bâclée», du site nîmois. De fait, en ne mentionnant ni la présence près de l'emplacement prévu d'un complexe sportif et de 250 jardins ouvriers, ni la fréquentation des lieux par des dizaines de milliers d'usagers, l'étude incriminée pèche par omission. «On vend le tout comme un gadget marketing facile à fourguer aux collectivités», observe Daniel Richard, président du WWF France. Et de plaider pour un recours généralisé au tri sélectif et au compostage.

D'ici à quelques jours, le conseil général (PS) des Bouches-du-Rhône se prononcera, lui, sur un nouveau plan départemental censé faire la part belle à ces méthodes jusqu'à présent maillons faibles du dispositif d'élimination des déchets. Sa décision constituera un énième épisode du bras de fer engagé avec la communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole (MPM) que préside Jean-Claude Gaudin, maire UMP de la cité phocéenne, défenseur d'un projet d'incinérateur. Un projet contesté dont les Marseillais n'ont pas voulu chez eux et qu'on aurait bien mis en ?uvre sur la zone industrielle de Fos-sur-Mer, du côté de Port-Saint-Louis-du-Rhône, pour prendre le relais d'une décharge très décriée à Entressen. «Le dossier a du plomb dans l'aile», veut croire Daniel Richard, décidé à convaincre Gaudin qu'il fait «techniquement fausse route».

En 2010, nous croulons tous sous les déchets et leur cortège de dioxines. Ce dossier est donc très sensible, comme vient de le révéler l'étude épidémiologique effectuée en Rhônes-Alpes. Certes, de nombreux sites ont été fermés à travers la France. «Mais les mesures référencées laissent à désirer, fait valoir le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid).

On oublie de parler de l'accumulation des polluants et de leurs effets.»

S'ajoutent à cela des pratiques qui entretiennent la suspicion, telle l'absence de vrais contrôles indépendants et par surprise sur le fonctionnement des usines. ...

Sources:

http://non-tridel-dioxines.com/

http://www.journaldelenvironnement.net/article/dioxines-un-ancien-prefet-de-savoie-mis-en-examen,13325

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/brulants-incinerateurs_493558.html

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/dechets-baladeurs_497085.html

http://www.crau-et-camargue.fr/?p=474

http://www.tridel.ch/historique/construction/construction.html

http://www.lanutrition.fr/Les-dioxines-a-4388.html

http://www.ecoforum.fr/reseau/CollectifCorse/comite21.htm


jeudi 29 avril 2010

Dieu avant l'argent. La dictature des terroristes financiers.

Benoît XVI dénonce la dictature de la pensée.

http://versdemain.org/images/Veau_d_Or.gif

Jeudi 15 avril 2010, Chapelle Pauline au Vatican.

Messe matinale avec les membres de la commission pontificale biblique, et voilà le pape avouant n'avoir pas eu le temps de préparer son homélie ! On se réjouit intérieurement, car on se prépare à entendre une improvisation dont le serviteur des serviteurs de Dieu a le secret. Les thèmes chers au pape sont là, ceux-là mêmes développés à Paris en 2008 aux Bernardins et aux jeunes sur le parvis de Notre-Dame : chercher Dieu, écouter Dieu, obéir à Dieu.

Le chef de l'Eglise, pape des temps modernes, met ses pas dans ceux du premier chef des apôtres pour commenter le verset : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

« Saint Pierre se trouve devant l'institution religieuse suprême, à laquelle il faudrait normalement obéir, mais Dieu est au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre " ordre" : il doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu lui donne la liberté de s'opposer à l'institution. »

On est sensible aux accents de culture antique de l'enseignement de Benoît XVI commentant ce passage des Actes, vérité présente dans le théâtre de Sophocle et aux origines également de la philosophie :

« Et ici les exégètes attirent notre attention sur le fait que la réponse de saint Pierre au Sanhédrin est presque identique mot pour mot à celle de Socrate lors de son jugement par le tribunal d'Athènes. Le tribunal lui offre la liberté, la libération, mais à condition qu'il ne continue pas à rechercher Dieu. Mais chercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui une mission supérieure, venant de Dieu lui-même. Et une liberté achetée en renonçant au chemin vers Dieu ne serait plus la liberté. Il doit donc obéir non pas à ces juges – il ne doit pas acheter sa vie en se perdant lui-même – mais à Dieu. L'obéissance à Dieu vient en premier. »


Le triple mensonge moderne

Benoît XVI souligne les contradictions de la Modernité cherchant l'autonomie de l'homme, la liberté en se dédouanant de Dieu. Il dévoile le triple mensonge moderne :


« Cette autonomie est un mensonge, c'est un mensonge ontologique, parce que l'homme n'existe pas par lui-même et pour lui-même ; c'est aussi un mensonge politique et pratique, parce que la collaboration et la mise en commun des libertés sont nécessaires. Et, si Dieu n'existe pas, si Dieu n'est pas une instance accessible à l'homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité. Par conséquent le consensus de la majorité devient le dernier mot auquel nous devons obéir et ce consensus – comme l'histoire du siècle dernier nous l'a appris – peut aussi être un "consensus dans le mal". »

Coutumier des images donnant la bonne direction comme il y a peu « la boussole », Benoît XVI reprend l'image du phare pour lever la falsification moderne :

« L'autonomie ne libère pas vraiment l'homme. L'obéissance envers Dieu est la liberté, parce que c'est la vérité, c'est l'instance qui se place face à toutes les instances humaines. Dans l'histoire de l'humanité ces paroles de Pierre et de Socrate sont le vrai phare de la libération de l'homme, qui sait voir Dieu et qui, au nom de Dieu, peut et doit obéir non pas tant aux hommes qu'à Lui et se libérer ainsi du positivisme de l'obéissance humaine. »

L'ancien professeur illustre son propos en convoquant l'histoire qui n'a pas cessé de démontrer tragiquement le fourvoiement moderne :

«  Les dictatures ont toujours été opposées à cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme la dictature marxiste, ne peuvent accepter un Dieu qui soit au-dessus du pouvoir idéologique ; et la liberté des martyrs, qui reconnaissent Dieu, justement dans l'obéissance au pouvoir divin, est toujours l'acte de libération dans lequel la liberté du Christ arrive jusqu'à nous. »

« Les formes subtiles de dictature »

Les temps ont certes changé et si le pape reconnaît bien qu'aujourd'hui, grâce à Dieu, « nous ne vivons pas sous des dictatures », il n'en met pas moins en garde contre « des formes subtiles de dictature » :

« Un conformisme qui rend obligatoire de penser comme tout le monde, d'agir comme tout le monde ; les agressions subtiles contre l'Église, ou parfois moins subtiles, montrent que ce conformisme peut vraiment être une véritable dictature. Pour nous voici ce qui compte : il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

Ne nous laissant cependant pas livrés à nous-mêmes devant une tâche impossible, le pape donne la clé pour obéir à Dieu :

« Mais cela suppose que l'on connaisse vraiment Dieu, que l'on veuille vraiment lui obéir. Dieu n'est pas un prétexte pour la volonté de l'homme, mais c'est vraiment Lui qui nous appelle et nous invite, jusqu'au martyre, si nécessaire. C'est pourquoi, confrontés à cette parole qui commence une nouvelle histoire de liberté dans le monde, nous prions surtout pour connaître Dieu, pour connaître humblement et véritablement Dieu et, connaissant Dieu, pour apprendre la vraie obéissance qui est la base de la liberté humaine »

En pleine tourmente, dans un combat d'une violence inouïe, le pape affirme spontanément qu'il ne peut pas se dérober à sa mission, celle que l'élection, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, a décidée pour lui jusqu'à la mort. Il ne composera pas avec le monde et annonce à tous ceux qui en douteraient encore qu'il obéira à Dieu plutôt qu'aux hommes. Non Potest ! H.B.


[Source : Chiesa.espressonline.it, traduction française par Charles de Pechpeyrou]


Il y a de plus en plus de "lois" immorales.

Avortement, FIVETE, recherches sur les embryons humains et vaccins composés de foetus humains, euthanasie active, aides au suicides, "mariages" de même sexes, "adoptions" par des pedo-criminels, sélections eugéniques, peines de prison sans limites pour des prétextes débiles et morts de prisonniers sous des rires sardoniques et même diaboliques, salaires et bonus déments, lois agricoles absurdes, tricheries électroniques, vols légaux, impôts exagérés, taxes, amendes, émoluments, primes, bonus, malus, mesquineries et rapacités avaricieuses "légales"...

Les lois financières violent allégrement l' encyclique Vix Pervenit et la simple raison.

La seule solution pour s'en sortir, une robotisation massive et le dividende universel pour tous qui seul permettra de distribuer la productivité incroyable des robots.

Prudence avec les terroristes financiers qui produisent tous les autres terrorismes. L'amour de l' argent est la source de tous les maux...


S.Exc. Mgr Vincent Michael CONCESSAO, Archevêque de Delhi (Inde).

Archbishop Concessao

Il y a quelques jours tout le monde a été étonné lorsque la télévision a annoncé la destruction du World Trade Center et la mort de plus de six mille personnes innocentes. Aujourd'hui, dans le monde, c'est une affaire de tous les jours, et souvent un signe d'un désespoir résultat de l'impuissance.

Il existe une autre forme de terrorisme, subtil, caché, dont on parle peu. Je me réfère au terrorisme d'un système économique injuste qui écrase et fait mourir des milliers de personnes chaque jour. Selon une étude internationale sur la dette qui a été publiée il y a deux ans, 11 millions d'enfants au-dessous de cinq ans meurent chaque jour dans le monde principalement par manque d'aliments et de soins pour la prévention des maladies.

Avec la présente orientation vers la globalisation la situation des pauvres va s'aggraver. De petites industries ont été fermées, privant des milliers de personnes d'un emploi rémunéré: Les dépenses de l'Etat pour les nécessités des pauvres ont été réduites à cause des programmes d'ajustement structurel, ainsi les pauvres sont de plus en plus marginalisés et amenés au désespoir, ils deviennent des victimes faciles pour les politiciens et les fondamentalistes. Est-ce que nous avons un message d'espérance à leur donner, non seulement en paroles, mais plutôt en programmes concrets d'action?

Dans ce troisième millénaire, la situation statistique de la pauvreté est épouvantable. Alors qu'un milliard de personnes sont analphabètes et plus de 110 millions d'enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l'école, presque 1,3 milliard de personnes manquent d'eau potable et presque la moitié de la population mondiale n'a pas accès à un système sanitaire adéquat, le monde dépense 400 milliards en narcotiques et 780 milliards pour la défense, et l'Europe à elle seule dépense 50 milliards en cigarettes et 105 milliards en boissons alcooliques.

Il y a une phrase qui fait peur dans le Concile Vatican II (Gaudium et spes) qui provient du Décret de Gratien: donne à manger à l'homme qui est en train de mourir de faim, parce que si tu ne le nourris pas, tu es en train de le tuer. C'est un cas de meurtre par omission.

Dans le monde actuel il y a assez de ressources pour les besoin de tous, mais il n'y a pas assez pour leur avidité, (Mahatma Gandhi).

Ne devrions-nous pas prendre une claire position avec et pour les pauvres et contre le système dans lequel ils ne comptent pas? Ce sera une partie de notre engagement pour la culture de la vie et la civilisation de l'amour. Les raisons de l'espérance doivent se refléter dans notre célébration de la Parole et des Sacrements et encore dans notre interaction de tous les jours avec les personnes. Mathieu était un percepteur d'impôts, de rang social élevé. Jésus l'appela: Viens, suis-moi. Mathieu le suit et une transformation se produit en lui. Zachée est un autre exemple. Émerveillé par l'invitation de Jésus, il est changé. Notre ministère est celui de donner l'espérance à tous.

http://www.vatican.va/news_services/press/sinodo/documents/bollettino_20_x-ordinaria-2001/03_francese/b12_03.html#S.Exc.%20Mgr%20Vincent%20Michael%20CONCESSAO,%20Archev%C3%AAque%20de%20Delhi%20%28Inde%29

[00143-03.05] [in118] [Texte original: anglais]

http://ferraye.blogspot.com/2008/10/la-banque-corrompt-la-majorit-des.html

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/10/le-dividende-universel-la-nouvelle.html


http://desiebenthal.blogspot.com/2009/01/les-usa-terroristes-notamment-lopration.html

http://pavie.ch/


 

mercredi 28 avril 2010

Montages TV ...pour provoquer des massacres ?


France 2 diffusait hier soir une nouvelle "enquête" des " Infiltrés " consacrée aux dérives extrémistes de certains milieux chrétiens. Polémiques, tricheries, amalgames et manipulations.

Une grossière et grave manipulation qui commence. On fait croire notamment au direct...
 
Dei, Di ou Dies Irae a été "disséquée" de manière très partiale hier soir.

http://www.dies-irae.fr/

Extraits de http://www.riposte-catholique.fr/ :

Exclusif ! L'émission « Les Infiltrés » d'hier soir a bien été modifiée… comme l'annonçait Me Solange Doumic lundi sur Radio Courtoisie dans le Libre-Journal de Philippe Maxence. La pression mise sur France 2 et Capa aura servi à quelque chose !

« Bonsoir, Didier Hamiche » : c'est par ces mots que David Pujadas me salua lors du petit tour des présentations des invités au débat suivant la diffusion du reportage « À l'extrême droite du père », sur un plateau de France 2 le samedi 10 avril dernier. Je précisais à David Pujadas, dans un demi-sourire, que mon prénom était « Daniel »… Avez-vous, hier au soir lors de la télédiffusion du reportage et du débat, entendu cette bévue de Pujadas ? Non ! Vos oreilles ne vous ont pas trompés et vous avez bien entendu Pujadas me saluer d'un « Bonsoir, Daniel Hamiche ». Ce qui veut dire que cette petite phrase a été ré-enregistrée postérieurement au 10 avril. Cela laisse quand même peser un soupçon sur les méthodes de ces journalistes : eux peuvent ré-enregistrer leurs textes et commentaires, mais vous, sur le plateau – soi-disant dans les conditions du direct – ne pouvez pas le faire, et ma demande officielle de disparaître de ce débat, au nom de mon droit à l'image et du fait que j'ai été trompé sur l'objet du débat, n'a pas été respectée. Deux poids, deux mesures.

Beaucoup plus grave que cette anecdote.

Le reportage que j'ai vu le samedi 10 avril n'est pas identique à celui que j'ai vu, ainsi que les téléspectateurs, hier au soir : une séquence en a été supprimée.
Je me souviens parfaitement bien de la sortie détestable, supposée enregistrée dans les locaux de l'école Saint-Projet, d'un gamin, supposé être élève de cette école, en caméra et micro cachés. Le gamin disait en substance : « Première Guerre mondiale : zéro mort ; Deuxième Guerre mondiale : 6 millions de morts ; Troisième Guerre mondiale : 28 millions de morts ; comme ça il n'y aura plus de Juifs ». Je cite de mémoire et en substance. Cette séquence allait pourtant tout à fait dans le sens du reportage visant à faire avaler aux téléspectateurs de France 2, l'idée d'une école Saint-Projet couveuse d'antisémites, un « nid de fascistes » selon l'expression même du journaliste commentant le reportage
Outre le fait que l'on peut s'interroger sur la déontologie journalistique qui fait débattre des invités sur un reportage qu'ils viennent de voir mais qui n'est pas le même que celui qui sera diffusé sur l'antenne, on est tout à fait fondé à se poser des questions sur la disparition de cette séquence. Aurait-elle donc disparu après que de nombreux parents d'élèves de l'école Saint-Projet eurent déposé plainte auprès du procureur de la République de Bordeaux, pour sollicitation à la commission d'un délit ? Les fameux « rushes" de l'enregistrement en continu par l'infiltré, prouveraient-ils cette « sollicitation » alléguée par les parents et leurs avocats, et cette séquence aurait-elle donc été gommée sciemment pour ne pas donner lieu à l'analyse des "rushes" la précédant, à l'occasion du procès qui s'annonce à Bordeaux ? Je n'en sais évidemment rien, et ce n'est là qu'une conjecture. Mais une chose est certaine : une séquence que j'ai vue et entendue le samedi 10 avril, n'a pas été reprise dans la télédiffusion du 27 avril au soir. Pourquoi ? Nous attendons la réponse des « Infiltrés »…

Daniel Hamiche



Les milieux attaqués réagissent donc vigoureusement et ont décidé de porter l'affaire en justice.

Selon http://www.riposte-catholique.fr/ ,  Dies Irae a donc adressé à France 2 une mise en demeure afin de ne pas apparaître dans ce montage présenté comme un  "documentaire".

Des parents d'élèves ont aussi porté plainte contre France 2 et Capa, producteur du documentaire.

Internet  relaie de nombreuses réactions. Exemple.

#4 written by Gentiloup
28 avril 2010 - 15 h 20 min

J'ai visionné ce montage journalistique et ensuite écouté les commentaires.

Je pensais que le débat était en direct. Je ne me rappelle pas que sa diffusion en différé ait été annoncée à l'antenne, ce qui est une grave tromperie pour les téléspectateurs. Je m'y suis fait prendre. Une tromperie de plus!

De ce fait je comprends le décalage entre vos commentaires, tout au début du débat, sur l'honnêteté du reportage, et par ailleurs votre sollicitation pour voir vos interventions supprimées. En effet j'ai été fort surprise de voir l'abbé Aulagnier et vous-même y participer.

Mais tout s'explique…. Lorsqu'on sait!

Ce montage est immonde. Face à autant de mauvaise fois et pris dans un piège répugnant vous avez su néanmoins réagir.

Bien cordialement


 
« A la droite du père » s'intéressait donc à un groupuscule bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, qui s'inspire d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin et tient aux « racines chrétiennes de la France et de l'Europe ».

Il se méfie des abus de la démocratie moderne.

Avec l'aide d'un militaire, ils aurait installé un parcours du combattant sur un terrain agricole proche de Bordeaux. On n'en voit vraiment qu'une maquette.

Il dit aussi son attachement à l'église traditionnelle, celle d'avant Vatican II qui serait  « un piège monté par des francs-maçons ».

Une école catholique traditionnelle hors contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de Saint-Nicolas du Chardonnet) est aussi sur le grill.

Un professeur d'histoire présente Pétain comme le sauveur de la France et de Gaulle comme un « déserteur » qui a quitté la France au plus mauvais moment, pour se réfugier en Grande Bretagne.

Les parents d'élèves de l'école mise en cause se sont constitués en association et ont porté plainte contre David Pujadas, France 2 et Capa.

(d'après Europe 1)



Les victimes crient à la caricature et à l'amalgame haineux.

Ils soulignent "la haine que les Grands Médias nourrissent à l'égard des Chrétiens, du Pape, de la Tradition (…)"



Voici une étape de plus vers la violence qui va exploser.

On assiste à une manipulation pour fédérer toutes les haines possibles contre un milieu pourtant très minoritaire.

D'autant plus que TF1 fait presque la même chose chez les "musulmans. Le groupuscule filmé par TF1 serait en réalité dans la mouvance Tabligh, sorte de Témoins de Jéhovah version islamique qui rassemble moins de 200 fidèles à Marseille…

On met la loupe sur des groupuscules et on les antagonise pour provoquer le choc.

Ils vont même payer des provocateurs pour pouvoir venir filmer et vendre leur horrible camelote.

Ils veulent liquider le maximum de personnes.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/05/bilderberg-au-cap-sounion.html

Ne tombons pas dans leur piège...

http://desiebenthal.blogspot.com/2010/03/une-troisieme-guerre-mondiale.html

Autres commentaires:

Les Infiltrés : un reportage excessif à tendance complotiste

L'abbé de Tanoüarn analyse le reportage Les Infiltrés que France 2  a osé montrer hier, sous la houlette de David Pujadas, le Bobard d'or de la télévision 2010 :

"Reste le problème de faire parler des enfants pour condamner des parents et des institutions. Là clairement il y a abus mental sur ces jeunes et désinformation consciente vis à vis du télespectateur. Bref il y a un problème de droit. Que David Pujadas prête son image de grand Impartial du 20 H à un tel reportage, cela a vraiment quelque chose d'inquiétant pour la santé du débat public.

Le débat, après le reportage, dans l'ensemble était faible, comme si les participants abasourdis par ce qu'ils avaient entendu ne trouvaient rien à dire - qu'une dénégation clairement affichée d'ailleurs par Daniel Hamiche et par l'abbé Aulagnier. Caroline Fourest tirant de "J'aime la chrétienté" un "Je déteste la République" était semblable à elle-même, laïcarde jusqu'à l'os, idéologue. Mais elle n'a pas forcé son jeu. Elle ne pouvait pas mettre sur le dos des deux traditionalistes du plateau la grossièreté énorme des propos tenus : "Tout ce qui est excessif est insignifiant". L'abbé de La Morandais n'avait rien à dire et le montrait.

Frédéric Lenoir, après avoir excusé quelques grenouilles de bénitier de préférer encore la messe en latin, est venu dire, en revanche, que les traditionalistes en général (qu'il appelait les intégristes) avaient toujours un double discours. C'est du reste très clairement le message fort du reportage faisant parler de le gérant de l'École : inutile de juger les gens sur leur dire, il faut les juger sur les intentions qu'on leur prête... De tels tics mentaux (je n'ose pas dire : intellectuels) font froid dans le dos. Comme disait Fouquier Tinville : "Donnez moi une phrase de n'importe qui et je le fais monter à la guillotine", parce qu'à partir des mots je vais lui prêter des intentions et en tirer un complot etc.

Complot et complotisme, c'était le deuxième aspect très sombre du reportage, qui tentait de faire croire que les pieds nickelés que filmait l'Infiltré était un simple maillon d'une chaîne qui étendrait son emprise sur la France entière etc. On sait que c'est le complotisme révolutionnaire qui a entraîné la Terreur et le populicide vendéen. Cela m'inquiète toujours quand des Républicains autoproclamés reviennent aux vieux démons de la Première République, qui a été terroriste. La tendance complotiste du Reportage est indigne du Service public et faite, comme tous les complotismes pour susciter la haine envers les présumés comploteurs.

Personnellement je crois qu'une telle émission doit susciter d'abord la clarté, et de la part de ceux qui attaquent, parce que leur attaque pue la haine personnelle, et de la part de ceux qui sont attaqués et qui, vue la violence de l'attaque, n'auront pas grand mal à se défendre : je parle ici des catholiques attachés à la Tradition de l'Église et qui, en tant que catholiques ne peuvent cautionner aucune forme d'antisémitisme."

Michel Janva

Liens:

http://soutien.dies-irae.fr/


 

mardi 27 avril 2010

"Opus Dei" & Goldmann Sachs, opus diaboli...

Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, disait avec orgueil qu'il faisait l'opus dei.

Henry Paulson, 64 ans, connaissait Wall Street sur le bout des doigts. 32 ans chez Goldman Sachs, devenu la banque d'affaires la plus prestigieuse et la plus puissante du monde ?

Quand, en juin 2006, George Bush lui propose de devenir son secrétaire au Trésor, il accepte le poste.

Il osait affirmer...

« Je ne pense pas que le contribuable américain sera mis à contribution. Il y a tellement peu de chances que nous ayons besoin d'un plan de sauvetage. »

Henry Paulson, le 27 février 2008.


Puis Paulson se mettra à genoux devant Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants, pour que son plan, sérieusement amendé, soit adopté, avec des clauses pour contrôler les bonus des banquiers assistés.

Paulson n'y avait pas songé un seul instant, lui qui, pour son départ de chez Goldman, a touché 60 millions de dollars et vendu, net d'impôt, pour 500 millions de $ d'actions.

L'affaire Goldman Sachs montre notamment comment la banque d'affaires a, au moment de la crise des «subprime», placé son propre intérêt avant celui de ses clients.

Le sénateur Levin demande ce mardi à son président Lloyd Blankfein des explications.

Il ne serait pas le premier à avoir flirté avec le diable :

Sidney Weinberg, ex de Goldman,jouait les éminences grises pour Roosevelt et Truman, ils n'ont imposer leur vision cupide du monde, de la Maison-Blanche à la Banque mondiale en passant par la Réserve fédérale et, bien sûr, le Trésor, où, avant Paulson, deux membres de la « firme » se sont déjà servi largement aux frais des contribuables...

Cette banque engageait notamment des jésuites et autres clercs défroqués...pour faire son culte de l'amour de l'argent, la racine de tous les péchés...

« Paulson est clairement dans une situation de conflit d'intérêts tant par les liens qui l'unissent à ses anciens associés que par sa fortune, sans doute investie via un fonds "aveugle" ( "trust" discret qu'il ne contrôle pas apparemment mais en sous-main ) en actions Goldman et autres », souligne Robert Shapiro, ancien sous-secrétaire au Commerce de Bill Clinton.

Notre analyse:

Croissance des intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 ( sic ) de 1946 à 1990, sur le dos des pauvres...

Êtes-vous bien assis ?

Quid prodest scelus, is fecit...Le criminel, c'est celui à qui le crime profite...





Ils trahissent les contribuables en les volant légalement en trichant allégrement.

 
Les contribuables meurent sous les charges.

http://versdemain.org/images/Mort_aux_Taxes.gif



Les gouvernements empruntent ces milliards $ à un taux actuariel réel de 1'043 % ( plus de mille quarante trois pour-cent. sic... ), voir ci-dessous...alors qu'ils pourraient les créer sans aucun intérêt à payer à personne. 
http://versdemain.org/images/Fouet2.gif
A qui les paie-t-on ? C'est là la question...dont on a pas le droit de parler. On peut remettre en question toutes les mafias de tous les pays, sauf celle-ci !





En France, 1'400 milliards de dette, plus 1'000 milliards pour les retraites, plus les dettes privées...plus des bonus honteux, plus des actions gratuites (sic)...

http://ferraye.blogspot.com/2010/02/france-corruption-cie.html

http://versdemain.org/images/Gros_Banquier.gif

Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d'intérêts sont passés de 3,6 à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s'est accru dans une proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un rapport de 1 à 25,7, si bien que l'indice de déflation du PNB a grimpé dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 (sic).

http://versdemain.org/images/Gouvernements-Vautour.gif

à qui profite le crime ? Toujours les mêmes...la cupidité tue les plus faibles...

Si de nombreux économistes ont écrit au sujet de la « poussée des salaires », la « poussée des intérêts et des impôts » n'est jamais mentionnée dans les manuels d'économie...

http://versdemain.org/images/Famille_Dehors.gif

Le repentir d'un agent d'influence en film.


Autre film à venir sur l'affaire Clearstream Ferrayé: 

http://versdemain.org/images/Compte-Goutte.gif

Les taux d'intérêt [le crédit] sont la cause et la conséquence de l'explosion de la disparité des revenus/ des richesses et, par conséquent, de l'instabilité inhérente de cette "économie" gaspilleuse devenue folle:

Le sinistre piège de liquidité de Keynes était à l' origine du chaotique Jeudi Noir le 29 Octobre 1929. Nous allons vivre une situation encore pire...

 La solution évidente est de supprimer la création monétaire du néant par le seul jeu des crédits à intérêts. L'argent ne vient au monde que par des crédits à intérêts.

Notre solution à court terme, celle de feu J-F Kennedy.

Nous sommes tous des victimes du dollar. Le pétrole par exemple nous coûte à tous de plus en plus et la BCV travaille aussi avec des dollars US. Par simplification, je vais donc parler de cette monnaie qui domine le monde entier. Voici un graphique qui montre que pour maintenir
100 $ en circulation avec le système actuel de création monétaire, il nous en coûte à tous chaque jour de plus en plus cher.



Voici un exemple d'un pays, le Canada, sic,  qui ne met plus aucune limite à ces créations monétaires.


Crise provoquée inexorablement simplement pour maintenir à flot la masse monétaire du pays concerné...empirée chaque année exponentiellement et aggravée car à chaque remboursement de crédit, le montant correspondant est détruit automatiquement par le système fractionnaire...

dette du Canada
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression


Tout coûte plus cher, mais l'essentiel du budget va aux banquiers qui gagnent des sommes folles en regardant leur montre, jour et nuit, y compris les jours fériés.

Le capital prêté a bien été créé à partir de rien, puisqu'aucune monnaie n'a circulé. Il ne s'agit pas de l'argent de Pierre, Paul et Jacques qu'on a prêté à Robert puisque les trois compères peuvent toujours vider leur compte à l'aide de leur carte de crédit, de leur chéquier ou d'une évasion de capitaux (ça s'appelle virement quand la destination est connue).

Le capital emprunté par Robert devra être remboursé, le plus souvent il faut le rappeler, par son travail (l'économie réelle qui crée les vrais richesses, palpables), et bien que cet argent ait surgi de la sphère financière. Le-dit capital une fois remboursé, sera annihilé. Il disparaîtra de l'économie. Cela renforce le problème des crises voulues par leur système, à savoir qu'il n'y a jamais eu, et qu'il n'y aura jamais assez de monnaie (sous quelque forme que ce soit) pour rembourser toutes les dettes contractées.

Le scandale selon moi c'est que la seule monnaie véritablement créé, les intérêts, va toujours dans la poche du banquier (qui en reverse quand même une partie à ses épargnants). Il me semble inadmissible que le pouvoir de création monétaire soit détenu par des privés, je trouve cela incroyable dans une société qui se dit démocratique.

Accessoirement, si c'était un établissement public qui créait la monnaie, l'Etat ne pourrait jamais être endetté (il ne se verserait pas à lui-même des intérêts). De braves économistes ont soutenu que l'Etat ne savait pas user sagement du pouvoir de créer la monnaie et qu'il était responsable de la crise de 74. Tout le monde trouva cette réflexion lumineuse et s'empressa de confier le pouvoir monétaire aux privés, nonobstant les avertissements de l'histoire. Je trouve ça complètement fou. La crise du subprime et ces mille milliards de $ écrasent les familles et les citoyens, pour engraisser quelques renards rusés aux salaires honteux.


Kennedy a dénoncé les sociétés secrètes qui profitent de ce système de voleurs.

"Le bureau présidentiel a été utilisé pour mettre sur pied un complot d'anéantissement de la liberté du peuple américain, et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique."

John F. Kennedy, (A l'université de Columbia, 12th Nov. 1963 - 10 jours avant son meurtre le 22 Novembre 1963.)

Le chauffeur est mort 3 semaines après d'un étrange cancer foudroyant. Nombreux impliqués dans cette affaire seront victimes d'une mort brutale peu de temps après les faits (accidents de la route notamment).
Il y a donc des complots, not. financiers, voir Ferraye, 9-11, UBS, Or suisse etc...

Le 4 Juin 1963, le President Kennedy a signé un document
présidentiel nommé l'Ordre Exécutif 11110 ( toujours applicable), lequel a modifié l'Ordre Exécutif 10289 de 19 Septembre 1961.

Le Président des États Unis a exercé le droit juridique de produire l'argent, sans intérêts et libre de dettes. Il avait déjà
imprimé les billets des États Unis en ignorant complétement les billets de la Réserve Fédérale des banques privées (le FED est une organisation privée, sic.) Les registres montrent que Kennedy avait imprimé § 4,292,893,825.
Quelques mois après, en Novembre 1963, on l'a assassiné.

Le President Kennedy avait réduit l'Acte de la Fédéral Reserve voté la veille de Noël 1913 et redonné au Congrès des États Unis le droit de créer son propre argent.


"L'ordre exécutif 11110 a été limité par le Président Lyndon Baines Johnson, trente-sixième président des Etats-Unis - de 1963 à 1969 - alors qu'il se trouvait dans l'avion présidentiel AirForce One, entre Dallas et Washington, le jour même de l'assassinat du Président Kennedy " écrivait un chroniqueur ( il serait encore applicable en quelques minutes par le Président Obama) .
Le décret présidentiel n'a jamais été officiellement abrogé, mais son application fut suspendue.
Fut abrogée l'autorisation d'imprimer de nouveaux billets et de frapper de nouvelles pièces, si bien que l'Executive Order n° 11110 demeure officiellement en vigueur ... dans la stratosphère. On a donc retiré de la circulation ou détruit tous les billets des États Unis imprimés par Kennedy, par suite d'un ordre exécutif du nouveau President Lyndon Johnson, le même qui a donné l'ordre de couler le USS Liberty au large d'Israël et par Israël...



Cet assassinat était peut-être un avertissement aux futurs Présidents qui auraient voulu emboîter le pas à Abraham Lincoln et à Jahn Fitzgerald Kennedy et priver les banquiers de leur rente en éliminant le système de la monnaie-dette. Jahn Fitzgerald Kennedy aurait payé de sa vie cette provocation à la puissance de la finance internationale. Mais nous sommes là dans le domaine des innombrables coïncidences troublantes qui ont jalonné la vie de ce Président même si la célérité de la décision du Président Johnson donne du crédit à cette supposition. Eustace Mullins rappelle que le Président Abraham Garfield avait lui aussi été assassiné le 2 juillet 1881 après avoir fait une déclaration sur les problèmes de la monnaie. Que de coïncidences !

Depuis le Président Kennedy, aucun successeur ne s'est avisé d'apporter la moindre réforme au fonctionnement de la FED.

C'est le moment de le faire, yes, we can, yes, you can, notamment en mettant en pratique l'encyclique oubliée de Vix pervenit ( 4 pages A4 ).

Même la "vraie" Opus Dei, prélature "catholique",  l'a oubliée, quel dommage et quel gaspillage. On le paie tous trop cher...

http://www.de-siebenthal.com/Vix%20pervenit.htm

Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal



lundi 26 avril 2010

Défendre le Pape et l'Église

Bonjour à tous,
 
Ci-dessous ces deux LIENS pour la défense de l'Église et du Pape. Comme quoi, ici, l'histoire se répète, effectivement.
J'avais déjà entendu dire du bien du sociologue italien Massimo Introvigne. on aimerait bien en France qu'il y ait des  réactions similaires:
 
http://benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009cf20864101/0455009d5d07ba601.html
 
http://benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009cf20864101/0455009d3aObca311.html

 
AVE MARIA
 
R.  L .

L'histoire se répète

Un nouvel article extraordinaire de Massimo Introvigne, qui nous rappelle qu'en 1937, après la publication de l'encyclique de Pie XI Mit brennender Sorge, Goebbels avait organisé une vaste opération de propagande contre l'Eglise autour de quelques cas d'abus sexuels commis par des prêtres!!! (17/4/2010)

-> Relire: Prêtres pédophiles: un cas de "panique morale"

Les coïncidences sont tellement troublantes que l'hypothèse d'un non-complot est de plus en plus sujette à caution!
Évidemment, les outils d'aujourd'hui sont infiniment plus puissants, et les maîtres es manipulations ont bien perfectionné la technique.
Et puis, ils sont devenus nettement plus difficiles à identifier. Leur force réside dans leur anonymat.

Texte en italien sur L'Avvenire du 16 avril (grâce à Raffaella).
Ma traduction.

Goebbels et l'opération des prêtres pédophiles

En 1937, le ministre de la propagande nazi a organisé une campagne pour discréditer l'Eglise catholique, en réponse à l'encyclique "Mit brennender Sorge". Et le chef du contre-espionnage militaire allemand, Wilhelm Canaris, fit parvenir à Pie XII les documents du plan.

Massimo Introvigne
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"Il y a des cas d'abus sexuels qui sont révélés tous les jours contre un grand nombre de membres du clergé catholique.
On ne peut malheureusement plus parler de cas individuels, mais d'une crise morale collective qui n'a peut-être jamais connu dans l'histoire culturelle de l'humanité une dimension si effrayante et si déconcertante. De nombreux prêtres et religieuses se sont reconnus coupables. Il ne fait aucun doute que les milliers de cas portés à l'attention de la Justice ne représentent qu'une petite fraction du total authentique, puisque de nombreux délinquants ont été couverts et cachés par la hiérarchie".
Un éditorial paru dans un grand journal laïque de 2010? Non: un discours prononcé le 28 mai 1937 par Joseph Goebbels (1897-1945), ministre de la Propagande du IIIe Reich. Ce discours, de grande résonance internationale, est le point culminant d'une campagne lancée par le régime nazi pour discréditer l'Église catholique dans un scandale des prêtres pédophiles.
276 religieuses et 49 prêtres séculiers sont arrêtés en 1937.
Les arrestations se succèdent dans tous les diocèses allemands, de manière à toujours garder les scandales sur la première page des journaux.
Le 10 Mars 1937 avec l'encyclique Mit brennender Sorge, le Pape Pie XI (1857-1939) condamne l'idéologie nazie.
À la fin du mois, le ministère de la Propagande dirigé par Goebbels lance une campagne contre les abus sexuels des prêtres. La planification et la gestion de cette campagne sont connues grâce à des documents dont l'histoire est digne des meilleurs romans d'espionnage.
En 1937, le chef du contre-espionnage militaire allemand est l'amiral Canaris Wilhelm (1887-1945). Il est devenu graduellement anti-nazi, et a mûri les convictions qui l'amèneront à organiser l'attentat manqué contre Hitler en 1944, à la suite de quoi il sera pendu en 1945. Canaris désapprouve les manœuvres de Goebbels contre l'Église catholique et charge l'avocat Josef Müller (1878-1979) de porter à Rome une série de documents secrets sur le sujet.
À diverses reprise, Müller - avant d'être arrêté et interné dans le camp de concentration de Dachau, dont il survivra, devenant après la guerre ministre de la Justice de Bavière - apporte des documents secrets à Pie XII (1876-1958), qui demande à la Compagnie de Jésus de les étudier.
Avec l'approbation de la Secrétairerie d'État, les enquêtes sur la conspiration nazie contre l'Église sont confiées au jésuite Allemand Walter Mariaux (1894-1963), qui, après avoir animé l'organisation allemande anti-nazie Pauluskreis a été prudemment envoyé comme missionnaire au Brésil et en Argentine. Là, comme directeur de la Congrégation Mariale, il exerce son influence sur toute une génération de laïcs catholiques, y compris le célèbre penseur catholique brésilien Plinio Corrêa de Oliveira (1908-1995), qui fréquente l'un de ses groupes de Sao Paulo. Mariaux publie en 1940 à Londres en anglais, et en 1941 à Buenos Aires en espagnol, sous le pseudonyme de «Testis Fidelis», deux livres sur la persécution anti-catholique du Troisième Reich: plus de sept cents pages de documents commentés qui suscitent une grande émotion dans le monde entier.


L'expression «panique morale» n'a été forgé par les sociologues que dans les années 1970, pour identifier une alarme sociale conçue tout exprès en amplifiant les faits réels et en exagérant leur nombre à travers des statistiques folkloriques, tout en "découvrant" et présentant comme "nouveaux" des événements en réalité déjà connus et éloignés dans le temps. A la base il y a des événements réels, mais leur nombre est systématiquement déformé. Même sans disposer des outils de la sociologie moderne, Goebbels répond à l'encyclique Mit brennender Sorge de 1937 avec une opération digne d'un manuel pour créer une panique morale.
Comme toujours, dans les paniques morales, les faits ne sont pas entièrement fictifs.
Avant l'encyclique, il y avait eu en Allemagne quelques cas d'abus sur des mineurs. Mariaux lui-même reconnaissait coupable un religieux d'une école de Bad Reichenhall, un enseignant laïc, un jardinier et un concierge, condamnés en 1936, tout en notant que la peine imposée par le ministère de l'Éducation de Bavière - la révocation de l'autorisation de gérer des écoles à quatre ordres religieux - était totalement disproportionnée et se reliait à la volonté du régime d'écraser les écoles catholiques. Egalement sur le cas de plusieurs franciscains de Waldbreitbach en Rhénanie, Mariaux est ouvert à l'idée d'une culpabilité des accusés, bien que plus tard les historiens n'aient pas exclu l'hypothèse d'un montage nazi.
Les cas - très peu nombreux, mais réels - avaient conduit à une réaction très ferme de l'épiscopat.

Le 2 Juin 1936, l'évêque de Münster, le Bienheureux Clemens August von Galen (1878-1946) - l'âme de la résistance catholique au nazisme, béatifié en 2005 par Benoît XVI - fait lire une déclaration à la messe dominicale, où il exprime "la douleur et la tristesse" pour "les crimes abominables" qui "couvrent de honte notre sainte Église. "
Le 20 août 1936 après les événements de Waldbreitbach, l'épiscopat allemand publie une lettre pastorale collective dans laquelle ils "condamnent fermement" les dirigeants de l'Église et mettent l'accent sur la collaboration avec les tribunaux de l'État.
À la fin de 1936, les mesures strictes sont prises - devant quelques rares cas, parmi lesquels certains douteux - les évêques allemands semblent avoir résolu les problèmes réels.
D'une voix étouffée, les Évêques font aussi remarquer que parmi les enseignants des écoles publiques et dans l'organisation de jeunesse du régime elle-même, la Hitlerjugend, les cas de condamnations pour violences sexuelles sont beaucoup plus élevés que dans le clergé catholique.
C'est l'encyclique de Pie XI contre le nazisme qui détermine la grande campagne de 1937. Mariaux le prouve en publiant les instructions très détaillées envoyées par Goebbels, quelques jours après la publication de Mit brennender Sorge à la Gestapo, la police politique du Troisième Reich, et en particulier aux journalistes, invités à «découvrir» les affaires jugées en 1936, et même les épisodes plus anciens, les représentant en permanence au public.
Goebbels ordonne à la Gestapo de trouver des témoins pour accuser plusieurs prêtres, les menaçant d'arrestation immédiate s'ils ne coopèrent pas, même lorsqu'il s'agit d'enfants.
L'expression proverbiale "il y a un juge à Berlin", qui dans la tradition allemande indique une confiance dans l'indépendance de la magistrature face aux puissances en place, vaut aussi - dans certaines limites - pour le Troisième Reich. Sur les 325 prêtres et religieux qui ont été arrêtés après l'encyclique, seuls 21 sont condamnés. Il est presque certain que parmi eux il y a les innocents calomniés. Presque tous finissent dans les camps d'extermination, où beaucoup meurent.
La tentative de discréditer l'Église catholique à l'échelle internationale grâce à des accusations d'immoralité et de prêtres pédophiles va toutefois échouer.

© Copyright Avvenire, le 16 avril 2010

N'oublions pas que le rabbin de Rome s'est converti catholique et a pris comme prénom celui du pape qui avait aidé les juifs.

Aboutissement d'une longue recherche spirituelle personnelle, la conversion au catholicisme du Grand Rabbin de Rome, Israël Zolli, six mois après la libération de la capitale en 1945, fut vécue comme un drame par beaucoup de Juifs d'Italie.

Benjamin d'une famille juive de cinq enfants, Israël Zoller est né le 17 septembre 1881, à Brody, au sud-est de la Pologne alors autrichienne. Le père, propriétaire aisé d'une soierie à Lodz, en territoire russe se retrouve en difficulté financièrement lorsque en 1888 le Tsar décide de nationaliser toute entreprise dont les propriétaires seraient étrangers; l'usine de M. Zoller est confisquée sans compensation financière. Les fils aînés doivent chercher du travail ailleurs.
À sept ans, Israël suit l'école primaire hébraïque. Mais le goût de la connaissance religieuse lui vient principalement de son père.
En 1904, Israël quitte sa famille qu'il ne reverra en fait jamais. Tout en donnant des cours pour subvenir aux besoins des siens, il étudie la philosophie à l'université de Vienne, puis à celle de Florence où il achève un doctorat. Parallèlement, selon le souhait de sa mère, il poursuit ses études rabbiniques. Il est nommé en 1913 vice-Rabbin de Trieste alors port autrichien où les Juifs sont nombreux. Au cours de la première guerre mondiale, Israël est poursuivi par la police autrichienne comme partisan de l'Italie, car y ayant étudié. À la fin du conflit, Trieste est rattachée à l'Italie et Israël Zoller est nommé Grand Rabbin de la ville.
De 1918 à 1938, résidant toujours à Trieste, Zoller enseigne l'hébreu et les langues sémitiques anciennes à l'université de Padoue. Il maîtrise aussi bien la Bible que l'Evengile qui l'interpelle de plus en plus.
En 1938, il écrit un livre consacré à Jésus de Nazareth intitulé «Le Nazaréen».
Zoller est intellectuellement convaincu que «le Christ est le Messie ; le Messie est Dieu ; donc le Christ est Dieu», mais il n'a pas encore la foi ; celle-ci viendra sept ans plus tard.
Le rapprochement de Mussolini et de l'Allemagne hitlérienne entraîne, à la fin des années 30, des campagnes antisémites en Italie, surtout à proximité des frontières du troisième Reich.
Suite aux lois discriminatoires édictées contre les Juifs, Israël Zoller «italianise» son nom en devenant Zolli ; bientôt cependant, il est privé de sa nationalité italienne. En 1940, la communauté juive de Rome lui offre la place vacante de Grand Rabbin de la capitale, poste qu'il accepte.
En septembre 1943, après la chute de Mussolini et l'armistice signé par le roi d'Italie Victor-Emmanuel III avec les Anglo-américains, Hitler envoie des divisions allemandes occuper le nord et le centre de l'Italie. Himmler, chef suprême des S.S., juge le moment venu d'appliquer en Italie la politique d'extermination des Juifs. Il ordonne au chef des S.S. à Rome, le lieutenant-colonel Kappler, de rassembler tous les Juifs, hommes et femmes, enfants et vieillards, pour les déporter en Allemagne. Kappler profite de l'ordre de déportation pour exercer un chantage. Il convoque les deux Présidents de la communauté juive de Rome et les somme de lui remettre dans les vingt-quatre heures 50 kilos d'or, sous peine de déportation immédiate de trois cents otages juifs, dont Zolli. Le lendemain, la communauté juive n'ayant pu rassembler que 35 kilos d'or, elle demande au Grand Rabbin d'aller au Vatican pour essayer d'emprunter ce qui manque. Il parvient à entrer au Vatican, dont toutes les issues sont contrôlées par la Gestapo, par une porte dérobée à l'arrière de la Cité, et expose au Secrétaire d'État de Pie XII, sa demande d'un prêt de 15 kilos d'or, donnant comme garantie sa propre personne. En peu de temps, Zolli apprend que la quantité d'or exigée a déjà pu être recueillie, grâce à la contribution de prêtres et de nombreuses organisations catholiques.
Cependant, le Grand Rabbin s'efforce de convaincre les Juifs de Rome de se disperser pour éviter la déportation. Bientôt l'ambassadeur allemand auprès du Saint-Siège, von Weizsäcker, secrètement hostile à la politique nazie, avertit le Pape qu'Himmler a ordonné la déportation de tous les Juifs d'Italie. Pie XII permet au clergé romain d'ouvrir les sanctuaires afin de recevoir les Juifs qui viendraient s'y cacher. Zolli, dont la tête est mise à prix, vit les neuf mois suivants dans la clandestinité et parvient ainsi à échapper à la Gestapo. Mais malgré les précautions prises, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1943, un millier de Juifs romains (sur environ 8000) sont arrêtés et déportés ; la plupart ne reviendront jamais.
Le 4 juin 1944, la ville de Rome est libérée par les forces américaines. Par décret ministériel du 21 septembre 1944, Zolli, démis de sa charge sept mois auparavant, redevient Grand Rabbin de Rome. Quelques jours après avoir officié pour la fête de Kippour, en octobre 1944, le Grand Rabbin renonce à sa charge et va trouver un prêtre afin de compléter son étude de la foi chrétienne. Le 13 février 1945, Israël Zolli et sa femme reçoivent le sacrement du Baptême. Le rabbin choisit pour prénom chrétien celui d'Eugenio, en hommage à l'action du Pape Pie XII pour son action en faveur des Juifs de Rome pendant la guerre. Un an plus tard, c'est au tour de leur fille de se convertir. Eugenio Zolli explique son geste comme l'aboutissement d'une longue évolution spirituelle, d'un appel, d'une révélation. La nouvelle du baptême du Grand Rabbin de Rome déclenche une onde de choc au sein de la communauté juive.
Jusqu'alors ayant toujours vécu de ses honoraires de Rabbin et de professeur, à soixante-cinq ans, Zolli se trouve brutalement confronté à de graves problèmes de subsistance.
Sur l'intervention du Saint-Père, Eugenio Zolli est nommé professeur à l'Institut Biblique Pontifical. En octobre 1946, il entre dans le Tiers-Ordre de Saint-François dont la caractéristique est la pauvreté évangélique.
Pendant les dernières années de sa vie à Rome, Zolli travaille à améliorer les rapports entre l'Eglise catholique et la Synagogue. Il se partage entre sa charge de professeur et son travail d'écrivain.
Mais en janvier 1956, il est atteint d'une broncho-pneumonie. Le matin du vendredi 2 mars, tombé dans le coma, Eugenio Zolli reçoit la Sainte Communion et meurt.
''Je n'ai point renié. Je n'ai que la claire et sûre conscience d'avoir affirmé moi-même sans rien renier".


Noémie Grynberg 2006

http://noemiegrynberg.e-monsite.com/rubrique,le-rabbin-israel-zoller,293185.html


Incinéra-tueurs, sic, tueurs.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/07/film-de-tridel-et-des-camions-della.html

ASSOC. PROTECTION DÉFENSE DE L'ENVIRONNEMENT DE BOURG-FIDELE

Chez Madame DOE, 41, rue Ch. De Gaulle 08230 Bourg-Fidèle

Le9 décembre 2009.

AFFAIRE BOURG-FIDÈLE /UN SINISTRE MAJEUR NON RÉSOLU.

PARTIE 1

Le 15 septembre 2009, la Cour d'Appel de Paris a reconnu -pour 6 familles de notre site- la mise en danger d'autrui. Notre procès au pénal (une trentaine de parties civiles) dure depuis 12 ans. Et Métal-Blanc –notre adversaire- vient de se pourvoir en cassation contre l'arrêt précité du 15 septembre. Nous avons déjà été en cassation, antérieurement, à la demande de l'avocat Général et de plusieurs parties civiles, afin d'obtenir la mise en danger d'autrui.

VOICI LE CONTEXTE DE L'AFFAIRE. En vert les entêtes des documents disponibles.

Le mythe mensonger de l'emploi.

Le saturnisme des salariés remonte au début des activités « recyclage » de l'usine Métal-Blanc.

Le document SALARIES montre quelques cas de maladies professionnelles. Mr A. a un saturnisme professionnel reconnu le 15 mai 1979. Cette partie civile est décédée en 2007, amputée de sa deuxième jambe, des suites d'une gangrène, et c'est le seul cas qui a touché une toute petite rente durant très peu d'années, après son licenciement; cette victime a à peine survécu avec quelques vaches, dans la ferme parentale.

S'agissant de Mr B. : la Caisse d'Assurance Maladie écrit à cette victime du saturnisme qu'un taux de maladie professionnelle lui a été attribué…oui, mais c'est le taux ZERO !!! Le témoignage de Mr B. montre que les salariés survivaient du chômage, et non d'une réelle reconnaissance de leur maladie professionnelle.

Monsieur L.  fournit un certificat médical précisant le 29.05.1984 : « il semble que ce ne soit pas un cas isolé ». La Caisse Primaire d'Assurance Maladie écrit à cette dernière victime : « Maladie professionnelle non inscrite aux tableaux des maladies professionnelles ». Personne ne comprend cette énigme. Monsieur L. a pu survivre en travaillant comme indépendant.

L'expert près de la Cour d'Appel de Reims, le docteur F.DESCHAMPS signale encore des cas de saturnisme en 1999. Selon cet expert, il faudrait « obtenir une production en vase clos ». Ils sont plusieurs à être décédés avec des cancers, notamment du pancréas.

L'AGENCE DE L'EAU RHIN MEUSE et la REGION CHAMPAGNE ARDENNE, parmi d'autres instances, montrent leur générosité envers le pollueur. S'il est vrai que Métal-Blanc a touché la subvention de 660 000 F -mentionnée sur la page de l'Agence de l'Eau précitée-, en vue de curer la Murée, il s'agirait d'une escroquerie. La Murée n'a jamais été curée, comme il fut décidé par la Préfecture, lors d'une CLIS. Et des subventions sont accordées « au regard de la règlementation environnementale » pour une usine qui ne maîtrise pas ses rejets, et qui devrait fonctionner en vase clos.

La population contaminée de Bourg-Fidèle est laissée à l'abandon

depuis que l'usine pollue… depuis une trentaine d'années, comme le relate le premier rapport du RNSP de janvier 1998 : l'avocat Général Madame CATTA a cité ce rapport et a relevé l'ancienneté de cette pollution à la séance du 15 septembre, déjà citée.

La population –la majorité des votants- a signé une PETITION le 18. 06.1996, adressée au Préfet ; les signataires dénoncent : »…l'irritation de la gorge, les vomissements dont sont pris les personnes surprises dehors par l'arrivée des gaz…la végétation anéantie, la disparition des oiseaux, du gibier, des poissons, certaines maladies dont souffre le bétail. ».

Le Dossier DRIRE 26 janvier 1998 évoque cette pétition page 3. La DRIRE y relève « surtout  des problèmes de bruit et d'odeurs ». Mais la DRIRE « oublie » l'essentiel de cette pétition : les vomissements des riverains, la végétation anéantie, les animaux malades… Un exemple : La Personne Y, riveraine de l'usine, dépasse le seuil de 100 µg/l de sa plombémie, le 10.12.96 : la DRIRE ne cherche pas la vérité.

Les enfants et les adultes restent sans soins, sans aide, sans experts… B : Expertise collective INSERM, page 14, 22 et 26 : pas d'experts qualifiés connus, et la chélation peut s'avérer dangereuse.  Certaines victimes ignorent même être atteintes par les toxiques de Métal-Blanc : la désinformation est extrême. Il n'existe pas de soins réellement connus pour enrayer des contaminations comme les nôtres, par des métaux-lourds agissant en synergie, lesquels perdurent dans les organes-cibles durant des décennies.

Pourtant, le dossier de demande d'extension de Métal-Blanc doit fournir « les éléments curatifs » contrant les effets des métaux-lourds.

Nous sommes atteints par une synergie redoutable de plusieurs métaux toxiques.

  1. Le cadmium ET d'autres toxiques de notre site ont été maintes fois occultés, niés, ignorés, tant par l'usine que par l'administration. Quelques exemples.

Le rapport de Métal-Blanc COMPLEMENTS A L'ETUDE D'IMPACT nie tout rejet autre que le plomb, page 2.

Le rapport B Expertise collective de l'INSERM page 27 précise que les pollutions rencontrées dans les industries comme la métallurgie du plomb ou les fabriques de batteries sont « polymétalliques ».

La page 1, DOUANES ET DROITS INDIRECTS du 24 février 1998 signale que « La société Métal-Blanc bénéficie d'une pré- autorisation délivrée par la Préfecture des Ardennes, pour l'introduction de certains déchets aux fins de valorisation. Il s'agit de batteries usagées, de crasses et résidus contenant…des composés métalliques non spécifiés par ailleurs ».

Le rapport CLIS 2002 (Commission Locale d'Information et de Surveillance) du 7 mars 2002 contient de dangereuses dérives. Mademoiselle Marielle SCHMITT, une épidémiologiste de la Cellule interrégionale «  CIREI Est », déclare à torsaucun enfant ne dépassait le seuil de référence », s'agissant du cadmium. Par ailleurs, le Secrétaire Général déclare -à tors- page 4  du même rapport: « Selon les informations connues, il n'y a pas trace de cadmium suffisante dans l'environnement de Bourg-Fidèle pour justifier une recherche systématique de cet élément ou d'autres métaux chez les enfants ».

  1. Pourtant, d'innombrables preuves existent quant à la multiplicité de nos toxiques.

Le cadmium.

Le rapport RNSP janvier 99 relate page 4 « une surexposition d'origine environnementale » pour notre site, s'agissant du cadmium. Cette surexposition au cadmium a été montrée également par la Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois : rapport d'expertise du 11 décembre 1998, première partie.

Selon Le Médecin Inspecteur de Santé Publique Sulyvann CLOATRE a un taux de cadmium urinaire « supérieur à la normale », ce que nie la CIREI de Nancy, comme déjà signalé. Jointe à la page du Médecin Inspecteur : un rapport de CLIS de février 1999 qui page 4 précise bien que les analyses de Sulyvann, deux ans et demi, ont été refaites trois fois. Un article de l'Ardennais à la même époque cite un représentant de la Préfecture : « ce taux de cadmium ne représente pas de risque médical majeur, mais il faut s'en occuper ».

Un docteur es-sciences français, à la vue de la photo des dents de Sulyvann, a écrit par mail : « Les photos sont saisissantes. L'immunité de cet enfant sera atteinte à vie ».Un médecin du Tox Institut de Munich a déclaré la même chose, en voyant cet enfant pour la première fois : « il sera atteint à vie».

Par ailleurs, Le CONSEIL GENERAL DES PONTS ET CHAUSSEES précise, page 12 de son rapport daté le 15 novembre 1999 : »nous nous permettons de recommander que le jeune enfant sur lequel pèsent des présomptions de risque cadmium continue à être suivi… » Sulyvann n'a jamais été suivi par la DDASS...qui a renié ses propres analyses pour ce cas.

L'IVS : INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE ,28 SEPTEMBRE 2004 propose, suite à nos insistances, une enquête environnementale sur le cadmium, mais au nouveau domicile de Sulyvann, alors qu'à Bourg-Fidèle, à l'ancien domicile de cet enfant, là où il a été atteint, aucune enquête n'a été menée pour traquer le cadmium. L'IVS refuse dans son courrier nos constats médicaux allemands, même traduits, et nous envoie au Centre anti-poison de Lille. Lequel n'a pas pu ou pas voulu nous aider.

Le taux de cadmium sanguin a été dépassé par un bovin, le 7 mai 1998, selon la page de l'ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE LYON. Or, Sulyvann a été atteint par le cadmium à la même époque : mais les résultats n'ont été divulgués par la DDASS qu'en novembre, cinq mois après le dépistage. Le pic passé, le taux urinaire du cadmium de Sulyvann a fluctué vers la baisse : la DDASS et la CIREI, ignorant que selon l'INRS par exemple : « le rapport entre exposition et excrétion urinaire est complexe » -ces organismes sanitaires ont voulu faire croire à une erreur d'analyses.

Un autre bovin est intoxiqué par du cadmium en 2001, voir le rapport d'un CABINET VETERINAIRE belge. Ce cabinet insiste : « il faut bien distinguer le terme chronique par rapport à aigüe. » La détresse infinie des bovins agonisant longuement, empoisonnés par les métaux-lourds, cette détresse est indigne de la France : les bêtes se paralysent, bavent, elles deviennent aveugles, grincent des dents, avortent ou ne savent plus vêler, elles ont des inflammations rectales, leur pelage est rongé, a changé de couleur ; les bêtes sont dans un état « cachectique » : squelettique, et meurent aveugles…Parfois aussi la mort est foudroyante, comme le décès fulgurant d'une partie civile.

Un pic de cadmium dans l'air a été relevé par la DRIRE à l'époque des contaminations de Sulyvann et du bovin ; de tels documents sont rares, car la DRIRE a ensuite éludé le cadmium. Jointe à la page de l'Ecole Nationale Vétérinaire : la lettre de la PREFECTURE DES ARDENNES, 7 juillet 1998 expliquant avec dérision et incompétence « la tendance particulièrement fréquente pour les bovins d'ingérer n'importe quelle substance non comestible ».

Le cadmium est omniprésent dans l'environnement de Métal-Blanc. Le Ministère de l'Emploi et de la Solidarité écrit le 4 février 1999: «  Métal-Blanc rejette dans le ruisseau la Murée notamment du plomb, du cadmium, et de l'arsenic.

Une page ANTEA du rapport N°A 19846 ( financé par Métal-Blanc) INDIQUE DES TAUX ALARMANTS dans la Murée, à l'aval de l'usine : Pb : 4220 µg/l, norme de potabilité 25 µg/l ; Cd : 4210 µg/l, norme 5 ; Ni : 1000 µg/l , norme de potabilité 50. D'innombrables exemples existent encore. Monsieur PROST, l'expert agronome financé par Métal-Blanc et des entreprises similaires ne trouve pas beaucoup de cadmium…la Préfecture se contente de ce type « d'expertise » et ignore les taux précités de ANTEA, par exemple.

Contaminations multiples, y compris le cadmium

L'inventaire de la qualité des mares de avril 1999 par la Chambre d'Agriculture permet de découvrir un fléau majeur : la mare à monsieur VIOT contient 100 µg/l d'arsenic, norme : 50 ; 90 µg/l de cadmium, norme 5 : et…26.000 µg/l de plomb, norme 25 et bientôt 10 µg/l. A NOTER : sur le schéma joint à cet inventaire QUE LA SOURCE AU GRAND HONGREAU EST DEJA CONTAMINEE PAR LE PLOMB. CETTE SOURCE SE SITUE A 1KM200 DE L'USINE, c'est le point analysé le plus éloigné, comme l'explique la Chambre d'Agriculture. Les normes proviennent de ANTEA.

Le B.E.A.Gx, bulletin d'analyses de la Faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux, Belgique , (faculté agrée par le tribunal français pour l'affaire DEBREYNE contre Métaleurop, Pas de Calais), ce bulletin de novembre 1998 montre déjà, AVANT L'ADMINISTRATION, la contamination des sols et des sédiments, le danger sous-jacent, et une contamination multiple, y compris par le mercure, que Métal-Blanc rejette aussi, nous le montrerons plus loin.

La DIRECTION GENERALE DE LA CONCURRENCE ET DE LA REPRESSION DES FRAUDES dans son RAPPORT D'ESSAI n° 2006-935 trouve des taux alarmants dans la terre, sous la gouttière d'un domicile, à 1 km 500 à l'aval de l'usine  : le cadmium dépasse lui aussi largement le seuil et arrive à 6,9 mg/kg, norme de la faculté de Gembloux : 0,8 mg/kg. Enfin, le sol ROCROI 2 KM DEVANT ET DERRIERE MAISON commence à être contaminé, échantillons 3 et 4 analysés par la faculté de Gembloux, déjà citée, résultats du 22 mars 2004. Petite erreurce domicile se situe à environ 1km500 de l'usine.

Les métaux-lourds perdurent des siècles dans les sols et les sédiments : de 500 à 1000 ans, selon le professeur- écotoxicologue François RAMADE, s'exprimant en direct sur France Culture, le 12.12.1998, avec la présidente de notre association. Ces métaux toxiques ont envahi la planète, les estuaires, les mers, la chaîne alimentaire, l'air…

PARTIE 2

Toujours en vert, les entêtes des documents.

Nous sommes atteints par une synergie redoutable de plusieurs métaux-toxiques

Le mercure.

DRIRE, 18 novembre 2002. Ce courrier indique – à la demande de notre association- que « les rejets globaux de mercure calculés par l'exploitant …ne représentent que 2 kg pour toute l'année 2001, malgré les mauvais rejets du printemps 2001. » Il s'agit des calculs de Métal-Blanc, juge et partie, qui admet néanmoins avoir rejeté 2 kg de mercure sur une année.

Connaissant la toxicité de ce métal, combiné en outre aux autres poisons, on ne peut qu'être alarmé. Des rejets « globaux », qu'est-ce à dire ? Plusieurs documents officiels montrent l'impossibilité à chiffrer les rejets diffus d'une usine comme Métal-Blanc. Par exemple, le Conseil Général des Ponts et chaussées -cité dans la partie 1- écrit page 10 : »les rejets diffus…des ateliers constituent maintenant une source de rejets de plomb plus importante que les rejets des cheminées ». Bien sûr, le plomb est cité seul, mais il s'agit d'une pollution polymétallique, comme nous le prouvons.

La DRIRE NE VEUT PAS METTRE METAL BLANC EN CAUSE. Dans son courrier précité, la directrice de la DRIRE explique que « les traces de mercure décelés dans les fourrages, les végétaux et sols, que vous avez prélevés et fait analyser, peuvent avoir diverses origines « La DRIRE se contredit, et n'indique aucune autre source de mercure, que celle de Métal-Blanc. Nos analyses ont été effectuées notamment lors des pics incriminés, malgré le lessivage par la pluie, et nous ne savions que chercher. Nous avons trouvé le mercure dans l'herbe : par hasard, en 2001, suite au décès suspect de nombreux bovins. Les aveux des pics par les instances officielles ne sont divulgués que des mois plus tard, quand il est trop tard pour procéder à toutes les analyses nécessaires.

Le courrier de la DRIRE du 23 juillet 2002 stipule : «Le mercure n'a jamais été évoqué précédemment et…ne me semble pas représenter un intérêt majeur dans le suivi des rejets de l'établissement ».

Or, le BEAGx déjà cité , selon le rapport du 29.11. 1999, trouve que «seules  les teneurs (dans le sol) en Pb, Hg, Zn, et As enregistrées chez Mme B… sont élevées». Le terrain de Madame B. jouxte l'usine. Depuis 1999, la DRIRE veut ignorer que ce sol est contaminé entre-autres par le mercure. Par la suite, nous avons détecté des teneurs de mercure au-dessus du seuil, près de l'école de Bourg-Fidèle, selon des analyses du BEAGx.

LA LETTRE METAL-BLANC du 15 mai 2001, jointe à un RAPPORT ENVIRONEMENT MARS 2001, montre page 13 sur 18 que pour mars 2001, « les teneurs en mercure dans toutes les jauges ont fortement diminué ; nous passons de 24 µg/l à 5,7 µg/l sur la jauge B par exemple ». Le taux précité de 24 µg/l de mercure correspond au pic qui a sévi à Bourg-Fidèle au printemps 2001. Métal-Blanc précise d'ailleurs que « les concentrations en plomb et cadmium sont importantes », s'agissant des retombées dans les jauges.

Des taux élevés de mercure (notamment) ont été trouvés dans l'herbe de notre site par le Laboratoire de Chimie Analytique et Minérale le 4 /09/2002 ; le mercure arrive à 0,4 83 mg/kg MH ou matière humide, « ce taux est donc sous évalué par rapport aux normes en poids sec « , comme l'écrit page 2 M. W., écotoxicologue enseignant dans une université suisse. Et le BEAGx de Gembloux selon les analyses datées le 16 octobre 2001 trouve déjà trop de mercure dans le fourrage remis le 11 juin 2001, c'est le fourrage de « BEROUDEAUX » (rubrique VEGETAUX). Ce fourrage atteint 0,57 mg/kg MS, ou Matière Sèche. Le seuil du mercure dans le végétal est de 0,1 mg/kg MS, selon diverses sources officielles.

Feu le docteur J.J. MELET a réalisé une expertise pour les fermiers ayant perdu de nombreux bovins contaminés de notre site, en 2001, et a trouvé qu'une des causes majeures de ces décès suspects était le mercure. L'expertise s'intitule : « Rapport préliminaire sur l'impact des polluants émis par l'usine Métal-Blanc (Bourg-Fidèle, Ardennes) sur l'environnement et la santé animale et humaine. Monsieur MELET écrit, peu avant la Conclusion : « Les animaux qui étaient fragilisés depuis plusieurs années par l'intoxication par le plomb et le cadmium ont très mal supporté l'augmentation de mercure dans l'herbe et une surmortalité très importante est survenue chez les fœtus, chez les mères après le vêlage et chez les veaux… ». A la même époque, des femmes enceintes perdaient spontanément leur futur enfant, dans le bourg.

Toutes les cinq parties civiles, dont un enfant, et une jeune fille, qui ont réalisé des analyses de selles à diverses époques dépassent –notamment- le seuil du mercure. A une époque plus récente, ce seuil est aussi dépassé dans l'urine de quatre des cinq parties civiles précitées, suite à des tests de provocation pour chacun des quatre cas pris en compte, avec des chélateurs. Ces documents seront intégrés dans la dernière partie.

Une usine similaire à celle de Bourg-Fidèle, FMM à Bruxelles, a émis dans l'air des pics considérables de mercure, durant plusieurs nuits, en janvier 1998. L'usine a été fermée de ce fait par décision judiciaire, durant environ six mois. Des coupures de presse et des documents existent, au sujet de cette affaire. FMM n'est pas sensée rejeter du mercure ; il fallut près de huit jours pour trouver le responsable de ces dangereux rejets sur toute une capitale. Métal-Blanc n'explique pas davantage la cause de ses rejets de mercure dans l'air, et la DRIRE acte une émission de ce violent poison dans l'air, et dont la quantité est calculée par Métal-Blanc, juge et partie.

L'arsenic

Le RAPPORT ENVIRONNEMENT JUILLET 2001 déjà cité montre des pointes de cadmium, de plomb, et d'arsenic page 15/17. Ces pics dépassent les recommandations moyennes annuelles de l'OMS. Un pic aigu peut causer des dommages différents d'une pollution chronique.

Le médecin Inspecteur Régional, écrit le 8 janvier 1999, que l'enfant Amelyne, partie civile ayant eu un taux élevé de plomb (182,3µg/l), a aussi un taux au-dessus du seuil pour l'arsenic : 15,4 µg /g de créatinine, « supérieur à 15 µg /g de créatinine ». Le médecin Inspecteur recommande aux parents de « consulter votre médecin ».

L'arsenic, comme déjà cité dans la partie 1, se retrouve en quantités très élevées dans la mare à Mr VIOT. D'autre part, selon la Gendarmerie Nationale, rapport d'expertise du 11 décembre 1998, première partie, Page 43, soit l'avant-dernière page : quatre experts détectent (parmi de nombreux toxiques) de l'arsenic en excès dans un rejet illicite, trouvé dans la lande tourbeuse à l'aval de Métal-Blanc, ces nombreux toxiques se trouvent aussi dans un liquide prélevé dans un bassin au nord de l'usine, qui s'écoule « de façon permanente dans la nature ».

L'IRH de Vandoeuvre, Agence Centre Est, a analysé des sédiments, selon son rapport de octobre 1999 , intitulé : « Prélèvements et Analyses de sédiments dans le bassin Hydrographique Amont de Whitaker ». (Ce rapport suivra dans la partie 3). L'arsenic dans les sédiments du bassin de Witacker atteint 111,1 mg/kg, pour un seuil de 0,7 selon l'IRH, page 1 de son rapport. Le bassin de Witacker récolte les eaux de la Murée polluée par Métal-Blanc…et s'écoule dans la Meuse.

Le Zinc, le fer, l'étain, l'antimoine

Le DOSSIER DRIRE 26 janvier 1998, cité dans la partie 1. relate page 4 : « Un rapport de l'Agence de l'Eau Rhin- Meuse …mettait en évidence que les eaux de lavage issues du dépoussiéreur à voie humide …renfermaient à elles seules plus de 100 kg/jour de poussières, dont 50 % de plomb, mais aussi du zinc, du fer, de l'étain, de l'antimoine. »

Faut-il établir un lien avec l'étain trouvé en excès dans les urines de plusieurs des parties civiles déjà évoquées, outre d'autres métaux comme le plomb, le cadmium…et suite à des chélations ?

La page 43, conclusion de la Gendarmerie Nationale déjà citée relève des quantités très élevées de zinc, dans les mêmes rejets que ceux cités dans la rubrique « arsenic ».

Le fer en excès est nuisible, comme tous les éléments en excès, ou en carence. Selon le courrier de la Préfecture des Ardennes du 18 décembre 2003 , « la teneur en fer est montée à 39.2000 µg/l pour revenir à 15. 8000 µg/l en août 2003 », selon le PZ3 : c'est une « valeur habituellement mesurée sur ce piézomètre ». Sans doute s'agit-il de 158.000 et de 392.000 µg/l ? La norme du fer pour l'eau potable est de 200 µg/l, selon les sources officielles. Le taux du fer sous le piézomètre PZ3 arrive à 995.000 µg/l au 1.12.2004 , selon un rapport de Métal-Blanc, synthétisant les années 2002, 2003, 2004. Dans l'eau de sources au Grand Hongréau, Rocroi, à 1 km 500 à l'aval de l'usine, on arrive à 1.517.000 µg/l de fer (1517 mg/l), selon la page d'analyses du laboratoire d'Hydrologie B., page datée le 2 octobre 2006.

L'Aluminium, le manganèse.

Le rapport d'expertise 1ère partie de la Gendarmerie Nationale déjà cité dévoile de sombres perspectives. Quels que soient les résultats d'analyses, ces derniers sont accablants. D'après la page 24, la mousse, à la surface de la Murée, contient par exemple 38.359 µg/l d'aluminium. Page 16 de ce rapport, les experts de la gendarmerie donnent les limites imposées, ce sont les limites de potabilité. Pour l'aluminium, ce seuil est de 200 µg/l. Le manganèse est aussi en excès dans cette mousse (souvent observée sur la Murée par les propriétaires riverains de la Murée). Ledit manganèse arrive à 175 µg/l, le seuil de potabilité de cet élément est de 50 µg/l, comme indiqué encore plus bas.

Pour mémoire, 10 km à l'aval de Métal-Blanc, le bassin de Witacker, réserve potentielle d'eau potable pour Revin, collecte les eaux hautement polluées, déversées par Métal-Blanc dans la Murée. C'est un ruisseau non domanial, donc privé. Le bassin de Witacker contient l'eau destinée éventuellement à la population de Revin. L'eau du robinet de Revin est déjà contaminée il y a quelques années par le manganèse, nous cherchons l'erreur.

Un rejet continu des eaux pluviales, page 17, indique des taux accablants tels que : 7630 µg/l d'aluminium, seuil de potabilité 200 µg/l, 476 µg/l de manganèse, seuil 50 µg/l, 2740 µg/l de nickel, seuil 50 µg/l.

Page 17 du rapport précité, on note que « les limites imposées aux eaux pluviales rejetées par l'entreprise par l'arrêté préfectoral N° 4366 «  sont : « néant »…s'agissant de l'aluminium, du manganèse, de l'étain, de l'antimoine, du nickel, du cuivre, du zinc….Les eaux pluviales sont un excellent indicateur de la pollution ; nous avons observé il y a quelques années des plaques rouge-brique tout le long des moindres fossés, à plusieurs km à la ronde. Les eaux pluviales récoltent les poisons déposés récemment .

Nous citons le rapport ANTEA « Société METAL BLANC à Bourg-Fidèle (Ardennes) Diagnostic approfondi de l'usine et des abords n° A13606/A, de septembre 1998, page 29 /32 : »Le piézomètre PZ-2, situé à proximité du bassin d'eau pluviale, se distingue par ses teneurs en sodium 578.000 µg/l sulfates 1348000 µg/l ,fer 2130 µg/l-, manganèse 3980 µg/l, aluminium 380 µg/l-,cadmium 150 µg/l, nickel 134 µg/l, etc…Nous avons converti les mg/l en µg/l, car les normes sont données en µg/l.

l'IRH indique les seuils de potabilité suivants : sulfates : 200 µg/l ; cadmium 5 µg/l ; nickel 50 µg/l…Pour le manganèse, il s'agit également de 50 µg/l, selon La page ANTEA N°16516/A.

ANTEA , bureau d'expertise notamment financé PAR METAL-BLANC, détecte aussi par ailleurs du manganèse en excès dans les eaux souterraines du Beaujolais, selon sa page N°16516 /A déjà citée. Les chancres peu à peu se révèlent. Dans le Beaujolais, on arrive à un taux de 9418 µg/l, et au Grand Hongréau, à 1km500 à l'aval de Métal-Blanc, on arrive dans l'eau des sources à 8016 µg/l de manganèse.

L'aluminium est suspecté depuis quelques années de pouvoir générer la maladie d'Alzheimer. Le manganèse peut provoquer une maladie professionnelle : le manganisme, ou parkinson manganique.

La Préfecture n'a pas étudié le rapport alarmant de ANTEA, déjà cité, car outre les taux alarmants de nombreux toxiques dans les eaux souterraines, la terre, la lande tourbeuse à l'aval de l'usine, les sédiments, les remblais de l'usine, au-dessus de la nappe phréatique, tous ces éléments contiennent des taux indescriptibles, défiant l'imagination., s'agissant des poisons précités. Le mercure n'est pas encore étudié officiellement, à l'époque de l' étude de ANTEA.

Le strontium, le sélénium.

S'agissant de la Murée, à l'aval proche de Métal Blanc, comment expliquer que le taux de plomb est quatre fois supérieur au maximum légal dans les eaux potables, selon le commentaire du 1er mars 2004 d'un expert judiciaire ? L'expert s'étonne aussi du taux de sélénium, dépassant cinq fois le seuil précité, et du taux des sulfates, plus de deux fois supérieur au seuil…Et que penser de la présence de 180 µg/l de strontium, accompagnant les toxiques précités, dans la Murée ? Sachant que des déchets radioactifs ont stagné plusieurs années sur le site de Métal-Blanc, qui n'avait pas fourni de permis de transport au chauffeur de ces déchets suspects, pour lesquels la CRIIRAD a porté plainte ?

Partie  2 bis.

Nous sommes atteints par une synergie redoutable de plusieurs métaux-toxiques (Fin).

Dans la partie 1, nous avons évoqué le cadmium, et des contaminations multiples, y compris le cadmium ;  la partie 2 n'est qu'une longue liste des toxiques combinés agissant en synergie sur notre site : le mercure, l'arsenic, le zinc, le fer, l'étain, l'antimoine, l'aluminium, le manganèse, le strontium, le sélénium. Dernier –et premier- poison  connu de notre site, dans la partie 2 bis :

Le plomb.

C'est le premier des toxiques de notre site, dénoncé pour la première fois dans l'Ardennais, en première page, le dimanche 26 octobre 1997 : « ALERTE AU PLOMB A BOURG-FIDELE ».Lors de la première Commission Locale d'Information et de Surveillance  du 31 juillet 1997,la Préfecture a reconnu par écrit que le  bovin de Mr VIOT était mort suite « à une plombémie significative ».

A notre demande, l'INSERM, prélève le sang d'une trentaine de volontaires. La lettre du 18 mars 1998 du directeur de recherches Mr GUY HUEL, destinée au laboratoire LOGOS, annonce que  les résultats sont « préoccupants » : « Les plombémies de 3 enfants sur 6 sont bien au-dessus du seuil de 100 µg/l recommandé par les autorités sanitaires nationales et internationales. Six analyses révèlent, chez l'adulte, des valeurs également préoccupantes avec des plombémies supérieures à 150 µg/l…«

La DDASS  réalise ensuite une enquête sur la plombémie de 96 enfants de notre site. En 1998, 21 enfants sur 96 dépassaient le seuil des 100 µg/l, seuil du saturnisme infantile, à partir duquel la déclaration est obligatoire. Plusieurs rapports relatent ces données sanitaires, comme ceux du Réseau National de Santé Publique, ou ceux de l'IVS, ou Institut de Veille Sanitaire. La Cour d'Appel de PARIS, suite au jugement de  la Cour de Cassation de Paris, a reconnu la mise en danger d'autrui, quant aux plombémies anormales des enfants du site de Bourg-Fidèle.

L'extension de l'usine a été accordée par la Préfecture le 24.12.1996, alors que des taux anormaux de plomb ont été trouvés antérieurement, dans les sols et les plantes, aux abords de l'usine, par exemple par APAVE,  le 25 septembre 1996. La page d'analyses de ce laboratoire,  adressée à la Mairie  de Bourg-Fidèle, indique des taux considérables de plomb dans les végétaux, oscillant entre  1050 à 112 mg/Kg sec, sur quatre échantillons. La norme donnée par le laboratoire SICAGRO  est de 0,1 à 1 mg/kg. On est donc entre cent et au-moins  mille fois au-dessus du seuil, rien que pour le plomb.  La norme pour le fourrage, par exemple, est de 10 mg/kg (norme indiquée dans la lettre de la Direction des Services Vétérinaires du 2 janvier 1998).

A noter : l'ascension des normes de plomb dans le fourrage. Selon la  la Chambre d'Agriculture le 4/05/2000 on arrive subitement à une norme de 50 mg/kg, MS, matière sèche, soit cinq fois plus que la norme précédente. Bourg-Fidèle n'entre pas dans les normes, même les plus élastiques.

Les remblais de l'usine (qui a construit sur ses déchets) contiennent 10 g/kg de plomb, soit 10.000 mg/kg, soit plus de 100 fois le seuil du BEAGx déjà cité (rapport DRIRE DU 15 SEPTEMBRE 1998). Ces remblais se situent au-dessus de la nappe phréatique…

Le village entier est cerné par le plomb, le rapport précité indique : « des résultats de teneurs en plomb généralement comprises entre 100 et 400 mg/kg…dans un rayon de 500 mètres autour de l'usine ».

Volonté de l'Etat de masquer  l'étendue spatiale et l'ampleur du fléau de Bourg-Fidèle

La page d'analyses de la Direction Générale des Fraudes, déjà citée partie 1. montre un taux alarmant de plomb, dans le sol, sous la gouttière d'une propriété, à environ 1 km 500 de l'usine, au Grand Hongréau.

Le toit récolte le lessivage des toxiques poussiéreux. Le plomb dans le sol sous la gouttière, arrive à 1,9 g/kg en poids sec,  soit 1900 mg/kg, soit plus de 19 fois le seuil  de 85 mg/kg,  déjà cité. D'ailleurs, la Répression des Fraudes admet que la terre sous la gouttière est « très fortement contaminée par le plomb… ».

Suite à nos questions au sujet de l'extension spatiale du fléau, la Préfecture des Ardennes destine à notre association le  courrier du 6 juillet 2006. La Préfecture  évoque un guide de l'INERIS, selon lequel : « les teneurs en plomb dans les sols au voisinage d'une usine émettrice diminuent d'autant plus que l'on s'éloigne de l'usine ». La Préfecture  refuse donc de considérer la propagation spatiale des métaux cumulatifs dans les sols de notre site. 45 km² sont contaminés par le plomb, le cadmium…sur le site de ex-Métaleurop dans le Pas de Calais, mais la leçon n'est pas comprise.

Manipulations mettant le pollueur hors de cause.

Dans le rapport CLIS du 10 décembre 2002, page 8, Monsieur PREUVOT de la DRIRE indique que des traces de mercure ont été trouvées dans les jauges, en dehors de l'usine. Le secrétaire Général, monsieur Marc de LA FOREST-DIVONNE, précise alors, de ce fait,  que « la présence de mercure est non liée à l'activité de Métal-Blanc ». Les  2 kg de rejets de mercure pour toute l'année 2001 ( déjà évoqués) et la volatilité du mercure serait-ils méconnus  des services préfectoraux ?

Dans le rapport CLIS du 7 mars 2002, déjà cité, monsieur PREUVOT  indique page 9 qu'ont été notés des pics de cadmium et d'arsenic dans les eaux de la Murée » qui ne peuvent être liés à l'exploitation de l'usine ».

Mais quel serait le responsable ? Un récapitulatif des analyses de rejets d'eaux, daté le le 29 juillet 1997, obtenu par la Fédération Ardennes pour la Pêche, montre des taux alarmants à la sortie station de cadmium et d'arsenic. A la sortie 600, l'arsenic arrive à 12 mg/l pour un seuil de 0,12 ;  et le cadmium arrive à 1100 mg/l, pour un seuil de 0,24  ces seuils –des droits de polluer par arrêté préfectoral- sont déjà en soi infiniment laxistes, et sont exprimés en mg/l., les seuils sont normalement exprimés en µg/l.

Volonté de masquer les données, en éludant les eaux de ruissellement.

S'agissant des eaux de sources, déjà polluées à l'aval, à 1km 500 de l'usine, au Grand Hongréau, le  courrier du 2 août 2000 de la  Préfecture explique page 4 : il existe « d'autres sources de pollution dans les environs de l'usine ». La Préfecture évoque ensuite une pollution « en amont de l'usine », « dont l'origine ne peut être imputable à Métal Blanc ».

Pourtant, la lettre du directeur de l'usine,  annexée à celle de la Préfecture relate pour l'amont de l'usine : « une concentration en plomb qui est significative. Cependant, il est clair que les rejets de l'usine, (les rejets d'eaux pluviales) augmentent cette concentration,  jusqu'à un maximum de 0,49 mg/l (soit 490 µg/l). Voir le  « Rapport Récapitulatif Analyses de la Murée Mai –Juin 1999 , signé T. MAQUIN.

Dans le rapport CLIS du 15 mars 2007, Mr PROST, l'agronome financé par Métal Blanc et monsieur OLVEC, le maire, expliquent : »qu'on ne peut pas parler de ruissellement à Bourg-Fidèle, vu la configuration du territoire. » Alors que les analyses des eaux de ruissellement sont obligatoires, mais il est vrai, non divulguées à notre connaissance. Et des seuils ne sont pas fixés pour tous les toxiques.  

Et quant aux autres sources de pollution, lesquelles ? Puisque selon le rapport DRIRE du 7 juillet 1998, « les eaux souterraines ne sont pas atteintes. » Il ne peut donc s'agir d'anciennes usines, cet exutoire souvent employé.

La nappe d'eau souterraine sinistrée. Carences, négligences, et « Un petit dossier ».

Ce petit dossier, commençant par une page  ANTEA page 13, référenciée N° A 19846 se termine par le courrier préfectoral du 9 avril 2001. Ce dernier précise : « les eaux souterraines sont des eaux stagnantes qui ne peuvent être en communication avec la nappe alimentant les puits de Bourg-Fidèle». Certes, Métal-Blanc se situe plus bas que les puits du bourg.

Mais les eaux de ruissellement contaminent aussi. Le Dossier BOURG-FIDELE Commentaires par un expert judiciaire relève « une insuffisance des études réalisées. Cette insuffisance porte… sur la méconnaissance de la migration des polluants dans le sol vers la nappe phréatique... ».

 ANTEA précise  le sens de l'écoulement des eaux souterraines  : de l'Est vers l'Ouest, page 20/32. ANTEA explique page 16 que « des circulations d'eau peuvent néanmoins exister là où elles sont affectées par des failles… ». Il ne s'agit donc pas d'eaux stagnantes.

Toujours dans le petit dossier la Préfecture écrit sans état d'âme, le 16  décembre 2003 : « la teneur en fer est montée à 39.200 µg/l pour revenir à 15.800 µg/l en août 2003 », sous le PZ3, sous un piézomètre, donc, dans les eaux souterraines.

Un courrier de la COMMISSION EUROPEENNE dans le petit dossier rappelle que : « cette société (Métal Blanc) a l'interdiction formelle de contaminer les eaux souterraines ». En effet,  le « rejet direct ou indirect d'effluents même traités dans les nappes  d'eaux  souterraines est interdit », selon le dernier arrêté d'extension de l'usine.

Or,  l'ARRETE COMPLEMENTAIRE  du 10 mai (extraits) stipule page 2: « Considérant que les activités de la société Métal-Blanc ont un impact important sur l'environnement et notamment sur la qualité des sols et sur les eaux souterraines et superficielles »  La Préfecture évoque bien LE 9 AVRIL 2001 page 3  : »les eaux souterraines affectées essentiellement par les polluants contenus dans les remblais… » qui n'ont pas été confinés durant de longues années, malgré la promesse faite à la justice en 2000, notamment.

L'Etat français a menti  à la Commission Européenne, laquelle évoque notre « pollution supposée  des eaux souterraines », et L'Etat français invoque auprès de la CE -sans preuves-  l'indépendance entre les captages alimentant la commune de Revin, « et les masses d'eau  souterraine de la région de Bourg-Fidèle. « .On ne sait rien quant à la migration des eaux souterraines, comme déjà expliqué, et dans le petit dossier, ANTEA page 29/32 trouve dans les  eaux souterraines de Bourg Fidèle notamment :  3,98 mg/l de manganèse, soit  3980 µg/l. seuil d epotabilité 50 µg/l.

Un article dans l'Ardennais daté le 7 avril 2006 indique que les taux de manganèse trouvés « dès le départ » au robinet des Revinois arrivent à 90 µg/l ; l'eau est noire..à cette époque. Le seuil de potabilité est rehaussé, comme de coutume, et on donne un seuil à présent  de 100 µg/l. La station nécessaire pour purifier l'eau de Revin revient à…69.000 euros. On aimerait savoir où migre le manganèse (et le reste) du site de Bourg-Fidèle, puisqu'il ne s'agit pas d'eaux souterraines « stagnantes ». Revin se situe à une dizaine de km à l'aval de Bourg-Fidèle, comme l'explique ANTEA.

Dénis majeurs, suite aux pics de 2001.Une centaine de bovins alertent en vain.

Lors de la CLIS DU  12 avril 2001, la Préfecture est prévenue par Madame SCHNEIDER : une hécatombe de bovins arrive  à Bourg-Fidèle. Le rapport de cette CLIS confirme ce fait.

Un  courrier est signé par plusieurs personnes alarmées, et il est destiné au Ministère de l'Agriculture,  le 3 mai 2001. Les bêtes meurent depuis le début de l'année. Les symptômes des bovins sont décrits, nous avions trouvé PAR HASARD notamment  du zinc dans un abat, mais nous ne savions quel toxique chercher. Un pic considérable  de plomb dans l'air, de mai à juillet fut reconnu plus tard, comme de nombreux documents l'attestent (graphique DRIRE, Flash DRIRE). »Des pics importants de  cadmium  observés en mai-juin » sont  relatés par  l'Institut de Veille Sanitaire, page 2, dans son rapport « Nouvelle enquête sur l'imprégnation saturnine des enfants à Bourg Fidèle- Juin 2002.

Métal Blanc avertit la Préfecture le 11 mai 2001, et admet aussi des dépassements en février.

 Mais un COMMUNIQUE DE PRESSE DU 20 JUIN 2001 DES SERVICES DE L'ETAT prétend « que ce problème sanitaire reste distinct du suivi de l'usine Métal Blanc, et…les derniers résultats relevés en matière de rejets de l'établissement dans l'environnement n'ont pas révélé d'anomalie particulière ».

Le mensonge est érigé en système. Des « nutritionnistes » mandatés par la Préfecture, n'ayant examiné  aucun bovin malade, ont conclu à une malnutrition simultanée et galopante dans trois fermes réunies. Les spécialistes de la Préfecture sont arrivés après le pic. La Préfecture n'a pas cru bon de faire analyser l'herbe lors du pic prolongé. Malgré de fortes pluies, nous avons réalisé  de telles analyses, montrant une forte contamination par le mercure, notamment.

 Abus d'autorité de l'Etat sur les particuliers.

L'Etat autorise Métal-Blanc de rejeter des taux extrêmement élevés de toxiques (eau de process, et eaux pluviales)  dans le ruisseau la Murée, qui est un ruisseau privé. C'est ce que confirme la DDAF LE 22 NOVEMBRE 2006.

Les toxiques  rejetés perdureront  ensuite en partie dans les sédiments pour des centaines d'années. La lettre de la DRIRE du 10 mars 2004 indique page 2 les valeurs limites instantanées fixées par l'arrêté préfectoral du 29.12.1996. Métal Blanc a le droit de rejeter dans la Murée privée 200 µg/ l de plomb dans ses eaux pluviales, et 240 µg/l de plomb, dans ses eaux de process. Pour le cadmium, les taux tolérés sont respectivement de 200 et 240 µg/l. (seuils de potabilité 25 µg/l pour le plomb, 5 ug/l pour le cadmium). Pour l'arsenic, les seuils de tolérance sont également plus que laxistes.

L'administration n'a pas vu venir le fléau, c'est l'association de défense de l'Environnement de Bourg-Fidèle qui la première découvrit les taux très élevés de métaux-lourds dans les sédiments de la Murée. Le BEAGx déjà cité déconseille l'accès à la Murée pour les animaux et les humains, avant l'administration. La baignade fut ensuite interdite, selon des écrits officiels, de même que la pêche, interdite par l'arrêt préfectoral du 13 mars 1999. Les bovins n'ont plus le droit d'accéder à la Murée non plus. Une borne d'eau potable financée par la commune de Bourg-Fidèle est à la disposition des fermiers, depuis 1999.

Les eaux de ruissellement, comme déjà expliqué, doivent être analysées,  mais nous n'avons jamais obtenu de telles analyses, et aucune norme n'est donnée pour de nombreux toxiques pourtant présents à très fortes doses, et trouvés par la Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois.

Provocation à la révolte. Dossier avec photos.

Quand la juge d'Instruction Mademoiselle MALLARDEL voulut fermer l'usine Métal-Blanc,  en juillet 1999,  le Préfet feu Mr P.BARATON autorisa des émeutes de salariés, des barrages filtrants dans le village, et des agressions VIOLENTES contre les parties civiles du procès, DURANT PLUSIEURS JOURS. 

Dans l'Ardennais du 30 juillet 1999, monsieur BARATON explique que les personnes agressées « avaient confondu un camion suspect avec un camion d'employés d e l'usine occupés à ramasser des lingots de plomb sur les barrages dressés à l'occasion des manifestations des jours précédents ». Le Préfet évoque une « psychose » de notre part. Le Préfet admet pourtant que les manifestations ont duré plusieurs jours.

Les agressions ont été particulièrement violentes, au point que 7 personnes ou groupes de personnes agressées ont envoyé 7 témoignages  au Procureur de la République, le 15 août 1999. Des photos montrent (1) le dépôt de batteries au bord de la route, en rongeant l'asphalte, (2) un engin de l'usine, avec un conducteur masqué, (3) un policier présent sur les lieux, mais ayant visiblement la consigne de ne pas intervenir. Enfin, (4) la maison barbouillée de peinture, c'est cette maison devant laquelle ont été déposées des batteries, que les pompiers ont dû enlever, la route a dû être nettoyée, etc…Il s'agit de la maison d'un ancien salarié. Lequel fut licencié pour cause de saturnisme, lequel survécut d'un maigre chômage, sa famille a  dû quitter par la suite  le village, avec les petits enfants, à cause des plombémies très élevées des grand-parents et des petits enfants..

Un procès verbal de constat par huissier  évoque les dégâts commis par un groupe  apparenté à Métal-Blanc. La cuisine de la présidente de l'association de défense de l'environnement local  a été saccagée, les vitres de la maison ont été brisées, au rez-de-chaussée, la porte d'entrée a été défoncée,  le pare-brise de la voiture fut cassé…L'Ardennais relate cet épisode.

Les fermiers, en réunion chez la présidente de leur association des éleveurs, furent séquestrés durant une longue soirée ; la police attendit, puis dut raccompagner les visiteurs à leur domicile à 1h du matin…La trésorière de l'association de défense de l'environnement  fut frappée par le PDG qui se disait pourtant séquestré, comme le relate le Monde. La trésorière  fut cernée par un groupe de plusieurs dizaines de personnes, fut menacée, dut s'enfuir par l'arrière de son jardin… Dans le Charlie HEBDO du 8 septembre 1999, Le maire de l'époque menace : « en cas de fermeture définitive de l'usine, il y aurait eu du plomb dans les fusils ».

Nous sommes tous restés longtemps en état de choc (un an environ). Les salariés ont été désinformés, et manipulés, comme on le voit dans plusieurs articles de  l'Ardennais, et dans Charlie Hebdo. « Qu'on nous prouve qu'il y a des risques majeurs » déclare un salarié, par exemple. Le Préfet des Ardennes reçoit les patrons ardennais, Métal Blanc subventionnée est  soutenue pour ses atteintes à nos vies et à l'environnement. Mais les victimes de la pollution sont jetées aux oubliettes. Des subventions sont encore accordées à Métal Blanc lorsque la Justice veut fermer l'usine.

Monsieur P.VUILQUE , député de Revin, a déclaré  sur son fascicule  FLASH INFO DE JANVIER 2000 PAGE 3 que  la décision de la juge précitée était  «  infondée et  imbécile ». Dans l'Ardennais, et  sur internet  le député précise encore à l'époque concernée (1999) qu'il  s'agit d'une décision « idiote et imbécile ». Ce député nous a porté un préjudice considérable, et a critiqué la chose jugée.

Conclusion de la partie 2 bis.

Personne n'a songé au fait que Métal Blanc devrait fonctionner « en vase clos », comme un expert judiciaire l'a relevé, lors de l'enquête judiciaire en cours. Ce serait d'ailleurs une obligation légale, quand on rejette des cancérigènes, mutagènes…. On défend un système archaïque, surabondamment subventionné, ne pouvant fonctionner qu'avec force entourloupes, et un laxisme absolu de la Préfecture.

Personne ne songe à proposer un système propre, une usine moderne. L'immobilisme de l'Etat a ruiné un secteur qu'il reste encore à explorer ; de nombreuses santés sont atteintes, peut-être des générations futures aussi. Les vaches en tous cas n'arrivent plus à se reproduire comme avant le désastre.

Nous souhaitons que la justice, qui fut bafouée et reniée, retrouve ses titres de noblesse, et son indépendance, par rapport à la politique, et aux groupes de pression.

Nous dénonçons les aides de la Chambre de Commerce, « qui a construit l'usine relai » Métal Blanc, (comme relaté dans l'Ardennais du 30 septembre 1986) : sans s'inquiéter du mode de fonctionnement archaïque de cette usine, qui licenciait des séries de salariés malades, pour embaucher de nouveaux lots… Nous relevons cette proximité entre l'avocat de Métal-Blanc, Mr BLOCQUAUX , et l'autre Mr BLOCQUAUX, le frère, cité dans l'Ardennais précité. Le frère de l'avocat  de Métal Blanc a avalisé les aides à cette usine, étant président et secrétaire général de la Chambre de Commerce et d'industrie  de Charleville Mézières.

L'avocat de Métal Blanc a demandé que le travail considérable de la Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois soit écarté,  pour une seule erreur de virgule par un seul des experts. On connait le nom de l'expert qui s'est trompé, et qui reconnait son erreur par écrit, comme le  Ministère de la défense l'écrit,  en joignant le mot d'excuse de l'expert .

PARTIE 3.

DONNEES MEDICALES. Chaque paragraphe fait l'objet d'un dossier.

  1. L'impossibilité préfectorale de traiter toute la question sanitaire.

« En cas de pollution accidentelle provoquée par l'établissement (Métal-Blanc à Bourg-Fidèle), l'exploitant devra être en mesure de fournir dans les délais les plus brefs, tous les renseignements connus dont il dispose permettant de déterminer les mesures de sauvegarde à prendre pour ce qui concerne les personnes, la faune, la flore…en particulier :

  1. la toxicité et les effets des produits rejetés,

  2. leur évolution et leur condition de dispersion dans le milieu naturel,

  3. la définition des zones risquant d'être atteintes,

  4. les méthodes de destruction des polluants à mettre en œuvre,

  5. les moyens curatifs pouvant être utilisés pour traiter les personnes, la faune ou la flore…

  6. les méthodes d'analyses ou d'identification et organismes compétents pour réaliser ces analyses. »

L'Extrait ci-dessus provient du dossier d'autorisation d'extension de Métal-Blanc, autorisation accordée par la Préfecture de Charleville-Mézières le 24 décembre 1996. Aucun des 6 points précités n'est respecté par Métal-Blanc, et la Préfecture prône des consignes presque toutes impossibles à suivre.

  1. La toxicité de la plupart des produits ne peut être reconnue, puisque ces « produits » ne sont pas répertoriés, ni identifiés,

Par exemple lors des enquêtes sanitaires de la DDASS, de l'IVS… Nous avons alerté depuis longtemps quant au mercure, manganèse, nickel, cadmium …Il aurait suffi d'analyser les eaux de ruissellement pour être davantage fixé quant à la présence de ces toxiques. (doivent être analysés par trimestre notamment « le plomb et les métaux lourds » selon l'arrêté précité). Il y a quelques années, les eaux de ruissellement étaient rouge-brique comme celles de la Murée. La Gendarmerie Nationale avait relevé cette couleur. Durant quelques mois, le moindre fossé à des km à la ronde était couleur rouille.

  1. Conditions de dispersion dans le milieu naturel.

Cette dispersion se fait par l'eau, et par l'air. Un expert judiciaire hydrogéologue déjà cité précise par ailleurs  » qu' »il importe donc, dans l'intérêt de la population et de son cheptel, de préciser l'impact spatial de la pollution…ces contrôles passent par une cartographie et analyses de lichens, des analyses de sols dans les zones humides, des analyses d'eau dans les puits locaux (seuls les puits de Bourg-Fidèle, à l'amont de Métal-Blanc, et le puits de l'usine ont été analysés), des analyses de vases et de mousses aquatiques. Ces mesures coutent cher… »

  1. Les zones à risque.

Nous avons réalisé des analyses de sols, d'eau de source…à nos frais, montrant la propagation du fléau. Le refus de la Préfecture d'envisager les zones à risque a déjà été relevé, surtout pour l'eau et sa migration dans les sous-sols. .

  1. Méthodes de destruction des polluants.

Pour les sols, le seuil de décontamination du plomb, indiqué par le Ministère de l'Environnement, (environ 500 mg/kg)  est dépassé. Le simulacre de la dépollution des sols à Bourg-Fidèle a consisté à « décaper » quelques cm de la moitié du terrain de jeux, en face de l'usine…et d'entreposer ces sols pollués sur les remblais de l'usine, déjà contaminés, devant être confinés durant des années, et menaçant la nappe phréatique, déjà très contaminée. Ou-bien, les services préfectoraux, en accord avec ANTEA, prônent de planter des sapins, et de « laisser les sols en l'état », ou sinon de « bêcher » le terrain...pour enfouir le problème. S'agissant du mercure, du manganèse, etc… Nul ne sait. Pour le cadmium, le seuil de 2 mg/kg dans le sol est dépassé, c'est le seuil qui interdit un épandage des boues de station d'épuration …Les métaux toxiques se remettent en suspension dans l'air sec, d'où leur dangerosité. La dépollution des sédiments de la Murée est impossible, la Préfecture le reconnait, lors d'une CLIS. (remise en suspension des toxiques dans l'eau).

  1. Les moyens curatifs.

Pour les humains, pas de moyens curatifs certains, puisque les chélations ne sont pas sans risques, et que certains effets du plomb par exemple ne peuvent pas être réparés. La durée de vie des métaux toxiques dans l'organisme humain concerne des décennies. Il faut fuir le site contaminé, « reloger » les victimes, comme l'INSERM le recommande (page d'interview des Amis de la Terre), mais le travail de sape des métaux dans l'organisme humain continue inexorablement.

  1. Méthodes d'analyses  et organismes compétents.

Les plombémies reflètent une exposition récente de quelques jours. Pour le cadmium, le transit dans le sang n'est que de quelques heures, comme l'écrit dans un mail un directeur de recherches de l'INSERM. Donc, le bovin déjà évoqué qui avait trop de cadmium dans le sang venait juste d'être contaminé.

Ensuite, c'est le stockage rapide des poisons dans les organes-cibles et les os. Après le décès des bovins, on peut analyser les abats, puisque ce sont des lieux de stockage. Pour les humains, il faudrait une biopsie.

Seulement dans certains cas, comme pour le nickel et l'arsenic, les analyses d'urines restent dans la durée un bon indicateur. Le cadmium urinaire est fluctuant, comme déjà relevé; c'est l'exposition récente qui permet de montrer la situation avec acuité.

Pour les bovins, les services vétérinaires belges semblent les plus compétents de la région, et ils sont plus compétents que certains « experts » pour les humains.

NOUS N'ETIONS PAS PREVENUS LORS DES PICS. Seulement des mois plus tard, trop tard pour pratiquer des analyses basiques de sang, et même d'urines, suite au stockage des métaux. Un exemple : Les pics de mai juin juillet 2001 sont révélés partiellement à la CLIS du 7 mars 2002.

Un des moyens de diagnostic, après stockage des métaux : les chélations, (ou test de provocation) qui provoquent l'excrétion urinaire d'une petite partie des métaux. Les services sanitaires se sont abstenus de nous indiquer cette voie, qui a pourtant révélé les mêmes contaminations multiples de quatre d'entre nous.

  1. Un élément majeur toujours ignoré : la liposolubilité des métaux.


C'est LA LIPOSOLUBILITE des métaux toxiques qui reste méconnue, donc niée. «  Ces liposolubles sont donc moins à chercher dans le sang (presque exclusivement aqueux) que dans plus lipidique : cheveux, membranes de globules rouges, ou les selles ». ( Un expert CNAM de toxicologie fondamentale, octobre 2006). Un courrier de cet expert de janvier 2007 rappelle l'erreur de la DDASS, prenant des « mesures d'imprégnation, préconisées comme par hasard dans des fluides corporels purement aqueux…en ignorant délibérément les rares hydrophobes excrétés…tels les lambeaux d'entérocytes dans les selles (justement prises en compte par ce laboratoire allemand)… »

Ce laboratoire a trouvé du cadmium par exemple (à diverses époques) dans cinq échantillons de selles (=Stuhl) de cinq personnes atteintes du site de Bourg-Fidèle. C'est l'Allemagne qui pratique ce type d'analyses. L'INRS, fiche toxicologique n° 60 : Cadmium et composés minéraux relate « une faible excrétion par les fèces, la sueur, et la salive ».

Les quatre personnes de notre site pollué, en ayant pratiqué une chélation, ont réussi à prouver que ce cadmium n'était pas le reflet d'une ingestion alimentaire, mais qu'il était bien présent dans leur organisme, et suite à ces quatre chélations, les taux de cadmium-cette fois urinaires- furent révélateurs : l'une des personnes dépasse environ sept fois le seuil. 

Il s'agit toujours de la même contamination multiple découverte selon quatre chélations et cinq analyses de selles de personnes différentes  : plomb, cadmium, nickel, étain, mercure, et arsenic pour deux cas Ce sont les toxiques que rejette Métal-Blanc.

  1. Récusation de l'expertise médicale judiciaire de F.CONSO.


Madame S. partie civile, avait obtenu une expertise judiciaire, datée le 29 octobre 2001, par le professeur Madame F. CONSO. Madame S. voulut récuser cette expertise. Nos avocats, dans leur courrier du 20 novembre 2001 le déconseillent, sur conseil d'un des rares toxico-chimistes français de l'époque. Lequel ne connaissait pas la liste des toxiques émis par l'usine. Il fallait récuser cette expertise, mais le climat ambiant était opaque, opprimant, angoissant.

Voici les extraits d'un courrier de l'expert CNAM précité, du 29 septembre 2006, récusant cette expertise de F.CONSO. Ce courrier est adressé à Monsieur PANCRATZ, Président de la Chambre correctionnelle de la Cour d'Appel de Reims.

  • L'expert Madame F.CONSO « généralise à partir d'un seul dosage de plomb (dans le sang) pour exclure « toute exposition aux métaux-lourds. »

  • « Elle considère un taux de plombémie de 73 µg/l comme anodin, sous prétexte qu'il serait identique à celui de la population générale (alors qu'il est en moyenne de 37 µg/l dans les Ardennes). Elle inverse deux chiffres ».

  • « Elle passe sous silence les deux plombémies de 85 µg/l   dont la plaignante avait apporté les bulletins d'analyses. (à partir de ce taux de 85 µg/l, des anomalies peuvent apparaître, comme plusieurs rapports officiels le précisent).

  • « Elle joue sur les mots métaux-lourds en ignorant ostensiblement les 2 dosages, cette fois carrément anormaux, de nickel, portés respectivement sur les mêmes bulletins d'analyses ».

  • « Elle s'est soigneusement abstenue de faire jouer le premier réflexe…à savoir, demander un dosage de transaminases, enzymes libérés par la mort des cellules hépatiques tuées par le(s) toxique(s) »..

Nous ajouterons que la plombémie de Madame S., effectuée après l'an 2000 par Madame CONSO, ne pouvait plus servir la justice, puisque la période concernée par notre procès au pénal s'établit de 1996 à 1999. Et une plombémie ne reflète qu'une intoxication récente de quelques jours.

F. CONSO est « cet expert  timoré  qui a refusé  de diriger la thèse sur les amalgames dentaires présentée par un stomatologiste dont la mère avait été tuée par le mercure ». Le diplômé CNAM précité relève « la consanguinité culturelle avec le patronat des scientifiques sans cœur. ».

F. CONSO est rapporteur d' un travail de Commission des maladies professionnelles. Dans ce rapport est évoquée la prise en charge d'une plomburie provoquée (donc d'une chélation), en vue d'explorations complémentaires. Mais nous n'avons pas bénéficié de ce genre « d'exploration » pouvant en outre être gratuite. A noter que lors de la réunion de cette commission, le MEDEF (donc le patronat, juge et partie) est représenté par trois personnes.

4. Le dossier médical qui dément l'expertise de F.CONSO.

1. Symptômes de la plaignante.

Madame S. a dû commander d'urgence un chélateur oral en Allemagne, ne sachant à qui s'adresser, en France. Le message par téléfax du 17 mars 1999, adressé à Berlin, pour une commande de DIMAVAL  (DMPS) à prendre oralement reste la preuve d'une quête désespérée en vue d'un soulagement urgent. Au vu des dénis, l'angoisse de ne pas être prise en charge correctement dans un hôpital était aussi forte que l'angoisse de frôler la mort, sans secours.

Un schéma de la DRIRE montre la fin d'un pic considérable, dans l'air, à la même époque. Pic non connu à l'époque de la crise de Madame S. Pic qui ne montre que le plomb.

Cette dernière a lutté pour supporter les douleurs nerveuses insoutenables lors de sa crise aigüe, au début de 1999, durant une quinzaine de jours. Les douleurs aigües s'estompèrent, mais des profonds malaises ont perduré, durant quelques mois et depuis lors, et la santé est dégradée.

Suite à cette crise aigue, sont apparues des douleurs dans les tibias, durant de longues années, et une sensation d'éclatement de l'émail des dents. Les douleurs dans les tibias étaient accompagnées de confusion mentale, d'une incapacité de concentration, d'une forte agressivité…Le teint de la malade était jaune, comme celui de Sulyvann, le « bébé cadmium », par intermittences, durant au-moins une époque d'un an. L'épuisement était chronique, les insomnies fréquentes. Des douleurs nerveuses aigües apparaissent encore parfois à l'endormissement. Les vomissements n'ont pas perduré, mais la malade avait longtemps l'étrange sensation d'une envie de vomir, au fond de la gorge. Les diarrhées n'ont presque jamais cessé, depuis la crise de 1999. La personne vit, lors d'un jour de soleil, tout son environnement coloré de rouge, comme plongé dans un bain d' infrarouges. L'épisode s'est renouvelé, et a duré chaque fois environ une ou deux minutes.

A ce jour, la personne est essoufflée, et souffre de blocages respiratoires. Les poumons sont encombrés, et souvent douloureux. Des sifflements sont perceptibles. L' épuisement est parfois intense. Une cardiologue a diagnostiqué une angine de poitrine. Une hypertension est constatée de manière chronique.

Aucun souvenir des rêves, durant une décennie. La confusion mentale consiste à confondre des personnes, des mots, des dates… La plaignante perd ses cartes d'identité, de banque …Elle perd des pants entiers.

2 Les constats des laboratoires , des médecins et d'un docteur es-sciences.

Février 99 et juillet 2000. Taux de nickel urinaire de 2,5 et 2,7 µg/g créa, seuil 2. Sur ces deux analyses, une même plombémie de 8,5 µg/100 ml, soit 85 µg/l. Lettre de feu le docteur E.PLUYGERS, indiquant les effets du nickel, lequel est carcinogène, il peut provoquer des auto-anticorps, certains effets s'apparent à un effet hormonal . En premier lieu, le docteur PLUYGERS précise un effet d'inhibition de la réparation des altérations de l'ADN provoquées par les rayons ultra-violets et les radiations ionisantes.

Octobre 2001. Test Mélisa : « Très forte positivité pour les deux éléments testés. Les lymphocytes à mémoire possèdent les récepteurs activés par le Ni et le Pb…Y-a-t-il contact professionnel avec le nickel ? Voir les canalisations d'eau courante, l'environnement : sol, air…Patiente à traiter par déchélation »

Décembre 2003. Traduction de l'allemand par un expert judiciaire à la Cour d'Appel de Paris : « Toxicose focale des dents, intoxication chronique aux métaux-lourds, parodontose avec notamment angéite auto-immune, capacité cognitive perturbée avec troubles de la mémoire et de la concentration dus à l'angéite auto-immune ainsi qu'à des carences, notamment en raison de la carence en vitamines du complexe B3. Deuxième rapport  : « fonction cognitive perturbée avec avitaminoses multiples et métabolisme catabolique, syndrome scorbutique latent. »

5.03.2004. Urin-Phosphat = phosphates urinaires très au-dessus du seuil, TSH au-dessus du seuil, leucocytes au-dessus du seuil, « Microsomen Antikörper » = anticorps microsomes au double du seuil. La phénylalalin est trop basse.

Juin 2004. Analyses de selles, après prise de charbon végétal. Le cadmium, le gallium, l'or, le molybdène, le mercure dépassent les seuils. Le plomb (en-dessous du seuil) ne ressort qu'en dernier dans les selles, selon notre médecin allemand.

Octobre 2005.Electrophorèse des protéines sériques. Albumine au-dessus du seuil.

Février 2006. 1) « Peptidurie très élevée ». 2) Coproporphyrine : taux augmenté, de même que précoproporphyrine et une autre porphyrine ; les uroporphyrines sont sous le seuil. On peut lire dans le rapport (à la fin du dossier) « Plomb et composés minéraux » de l'INRS , Fiche Toxicologique N° 59 : »l'excrétion de coproporphyrine est augmentée » par le plomb. 3) Neurotransmetteurs : « activité phényléthylaminergique modérément augmentée, activité dopaminergique modérément diminuée, activité sérotoninergique franchement diminuée ». Selon la fiche INRS précitée, le plomb « diminue la libération des neurotransmetteurs «  comme la dopamine, chez le fœtus...

Février 2006. Anticorps-anti-thyroglobuline native : supérieurs au seuil. 

27 mai 2006. Selon un médecin belge, proche de la retraite, donc plus libre : « Au vu de l'importante contamination en métaux-lourds de votre milieu de vie, il est plus que probable que celle-ci soit l'un des facteurs essentiels de votre mauvais état de santé…Les mesures indispensables sont l'évitement, et la dépollution de votre organisme. »

2006. Haar = cheveux. Le taux de cuivre est au minimum (comme pour 3 autres cas) et le taux de molybdène est trop bas, comme pour les autres cas. Echographie de la thyroide : « dimensions nettement réduites ». Radiologie du thorax.  »On voit en profil des paquets de bronches à parois épaisses en rétro-cardiaque, retrouvés de face sous les deux hiles pulmonaires.

Janvier 2007. Selon un docteur es-sciences  : « Tous ces éléments rassemblés démontrent que l'état de santé actuel de Madame SCHNEIDER a pour origine et cause une exposition prolongée à une pollution chimique environnementale ». Le test Mélisa est pris en compte, lequel montre « une très forte imprégnation par le plomb et nickel. »

Novembre 2008. Un médecin trouve : « une thyroïdite de Hashimoto (maladie auto-immune,) un hyperinsulinisme majeur, des troubles lipidiques, secondaires à 1 et 2, une intolérance alimentaire au gluten et au sucre. » Parmi les analyses jointes à ce certificat, on voit que le facteur « risque cardiovasculaire » est au-dessus du seuil. (risque qui peut être inhérent à certains métaux).

Décembre 2008. Chélation réalisée en Belgique. 1). Baseline urine =urine de base, naturelle. Fuite de calcium (le cadmium provoque cet effet). Taux d'arsenic très élevé, plus de 25 fois au-dessus du seuil. Nickel : plus de 4 fois au-dessus du seuil. 2). Urine après ZnDTPA+DMPS (deux chélateurs injectés durant 1,5 heure.) Le cuivre et le manganèse sont éliminés malheureusement en tant que « bons éléments ». Suivent ensuite les toxiques éliminés, au-dessus du seuil. Il s'agit de l'antimoine, de l'arsenic, du cadmium, du plomb, du mercure, du nickel, et de l'étain (tin). Tous les 7 sont rejetés par l'usine. A noter, beaucoup de toxiques sont éliminés en même temps, et se  bousculent .

Novembre 2009. Chélation pratiquée en Hollande. Les taux des toxiques ont faiblement diminué, l'arsenic seul a diminué fortement, mais reste au-dessus du seuil. En tout, trois chélations ont été pratiquées, plus le produit oral commandé dans l'urgence, en 1999. Les contaminations multiples sont toujours présentes.

Février 2009. Verdict d'un toxicologue allemand : « Dementia präcox durch Umweltgifte wie Schwermetalle… » Traduction personnelle : » Démence précoce par des poisons environnementaux comme les métaux-lourds… renforcée par la stimulation des récepteurs H3, dépendant de l'histamine. »

Rapport du médecin précité, non daté, traduit de l'allemand, précisant les effets des ondes electro-magnétiques aggravant les effets des métaux-lourds. Comme le nickel, le plomb agit « en combinaison avec d'autres agents mutagènes : UV…

5. Cas probable de Parkinson manganique, aggravé par plusieurs métaux toxiques.

Symptômes de monsieur M.

Parkinson depuis environ 6 ans. Le tremblement concerne à présent les deux mains, et la jambe droite. L'état général dégénère, avec l'impossibilité de se laver, la difficulté à se lever, à se coucher, à s'habiller, à marcher, à manger …La démarche est très lente et difficile, comme celle d'une personne qui se paralyse. L'élocution devient difficile, écrire est devenu impossible. Le regard est fixe. Le malade bave en permanence. La respiration est parfois opprimée, difficile.

Analyses.

2006. Excrétion urinaire de calcium au-dessus du seuil. Le cadmium peut induire cet effet, selon la fiche toxicologique N°60 « Cadmium et composés minéraux », citée plus haut.

2006. Analyses de cheveux 1) du malade parkinsonien, 2) de Sulyvann, 10 ans, 3) de sa mère ; ces dernières analyses sont réalisées déjà en 2002. Le cuivre est en déficit dans les 3 cas. Pour la mère de Sulyvann, on constate un déficit de cuivre également dans la salive ! Les analyses de cheveux du malade parkinsonien révèlent également un déficit de cuivre selon un autre laboratoire, lequel trouve un excès important de manganèse. Les cheveux ne sont pas un reflet total de toutes les contaminations, plusieurs critères interfèrent.

2006..Rapport médical. « le diagnostic de manganisme chronique à un stade précoce reste tout à fait possible ». AJOUT A CE RAPPORT COMME ANNONCE PARTIE 1 : la rectification du représentant de la Répression des Fraudes, qui admet son erreur sur son premier rapport, et reconnait la contamination au cadmium du sol sous la gouttière S. –M.

2006. Analyses de selles. Excès de cadmium et cuivre (donc fuite de cuivre, et par contre carence de cuivre dans les cheveux, selon les analyses déjà citées) et excès de molybdène. Cuivre dans le sérum : au seuil inférieur. 2006. Porphyrines urinaires. Anomalies. Comme pour les autres analyses de 4 personnes. Voir la fiche INRS sur le plomb, déjà citée.

2008. Rapport d'examen neurologique. Parkinson et surcharge manganique des cheveux sont relevés.

2008. Chélation, résultat : les mêmes poisons que les autres cas. (plomb = lead, cadmium, nickel, mercure). Le cadmium arrive à 1,03 mcg/g créatinine, et dépasse le seuil le plus récent, qui a été abaissé à 0,80 ; voir les analyses plus récentes.

Certificat médical non daté. « Artérite des membres inférieurs ». La fiche toxicologique N° 52 de L'INRS sur les effets du manganèse montre « une sclérose périvasculaire » , des effets sur le système nerveux central, et l'appareil respiratoire, une hypersalivation…Tous ces éléments se retrouvent dans ce cas. « Si l'exposition ne cesse qu'à la phase d'état, il n'y a pas de rémission : les lésions cérébrales sont irréversibles ». Le malade a encore vécu deux ans sur le site pollué, après le début de son parkinson.

6. Batteries nickel-cadmium. Dénis majeurs.

L'hydrogéologue déjà cité évoque une pollution : « Co, Ni, Pb,  en relation avec l'usine de traitement de batteries usagées … ». (Rapport Pollution de Bourg-Fidèle, avril 1999). Le nickel n'est pas pris en compte par la Préfecture, alors que les batteries nickel-cadmium sont à plusieurs reprises trouvées dans des lots traités à l'usine Métal-Blanc.

Mais l'usine n'a pas le droit de traiter ces batteries. Selon un Rapport de la Gendarmerie Nationale par C.L. page 20 : » Les prescriptions de l'arrêté préfectoral d'autorisation n°4366 du 24 décembre 1996 ne sont pas appliquées en ce qui concerne le traitement des batteries alors que l'arrêté préfectoral prévoit que ce traitement doit être pratiqué dans une autre installation autorisée. ».

Cet expert a reconnu son erreur de virgule par écrit, au sujet d'un taux de cadmium. Donc, s'agissant des batteries illicites de nickel-cadmium, trouvées à l'usine, cet expert est crédible, d'autant plus que le Conseil Général des Ponts et Chaussées constate également un manque de tri des batteries nickel-cadmium, dans son rapport du 15 décembre 1999 (extraits ci- joints). Et la Préfecture dans deux courriers avoue la présence de ces batteries illicites, ou » d'une  pile  nickel-cadmium ».

La Préfecture ignore que Métal-Blanc rejette du nickel, nous avons pourtant démontré d'importants rejets de nickel. Le rapport de la CLIS du 5 mai 1999 montre l'ignorance du dossier et l'incompétence majeure des membres officiels de la CLIS. Un membre de l'Institut de Veille sanitaire évoque une sensibilité particulière de certaines personnes au nickel…dans « l'environnement familier » Nous avons consulté la fiche toxicologique N° 68 de l'INRS sur le nickel. Certes, selon cette fiche, « les composés hydrosolubles peuvent donner lieu à un transport percutané et des conditions de contact. » L'IVS ne connait que l'allergie de contact par le nickel.

Mais ce n'est qu'un aspect. Avoir du nickel dans l'organisme, c'est le vrai problème, méconnu en France. « Une administration unique peut produire des effets durables ». Fiche précitée. « On a trouvé chez des travailleurs exposés au nickel des taux sériques anormalement élevés d'immunoglobulines et d'autres protéines ».

Selon le rapport CLIS précité, Madame S. indique qu'elle a « un taux de nickel élevé dans le sang », alors qu'elle voulait dire un taux d'urine. Si les instances sanitaires étaient compétentes, elles auraient relevé que le nickel est à rechercher dans les urines, puisque « la demi vie du nickel dans le sérum est de l'ordre de 10h », selon la fiche déjà citée.

Deux représentants de la Préfecture prétendent que Métal-Blanc « ne rejette pas de nickel », lors de la CLIS concernée. Où passe alors le nickel des batteries nickel-cadmium traitées sur le site, malgré l'interdit ? Un membre de la DDAF , selon le rapport CLIS, « ne s'est pas attachée à rechercher ce métal dans les analyses d'eau… ». Pourtant, selon l'arrêté d'extension du 24 décembre 1996 : « L'exploitant de Métal Blanc doit adresser au Préfet un bilan annuel de ses rejets chroniques ou accidentels, dans l'eau, dans l'air et les sols, en substances suivantes : plomb, arsenic, étain, cadmium, antimoine, chlorure nickel, sulfates ».

Le rapport « Nouvelle Enquête sur l'imprégnation saturnine des enfants à Bourg-Fidèle- Juin 2002 relate que « des pics importants en cadmium sont également observés en en mai-juin 2002. » Le cadmium ne peut que être accompagné du nickel, puisqu'il s'agit des batteries nickel-cadmium., traitées illicitement à l'usine Métal-Blanc.

Le Ministère de l'Intérieur écrit le 24 mars 1999 que Madame S. « se dit elle-même contaminée au nickel». Donc, l'Etat savait.

  1. Expertises introuvables.

Un des rares  toxicologues  français se situe dans le Pas de Calais. Ce scientifique a indiqué à un tribunal, pour des enfants, une norme de plombémie considérable, et faussée (400 µg/). Ce toxicologue accompagnait le Pdg de Métal-Blanc, lors d'une réunion publique, à Bourg-Fidèle. L'éminent scientifique niait la présence de cadmium sur notre site, et édulcorait les effets du plomb, les ramenant juste à une baisse du Q.I., pour les enfants.

D'ailleurs, les Centres antipoison ne nous ont pas aidés. Le Centre antipoison de Strasbourg voulait bien, tout au plus, nous donner « un avis » oral si nous nous rendions sur place…Le Centre antipoison de Lille a refusé de nous prendre en compte. Aucune suite n'a été donnée au gros dossier envoyé au centre antipoison de Paris.

« Les centres antipoison en sont restés au stade  des origines de la toxicologie, à savoir la seule prise en considération des poisons a) solubles dans l'eau, b) toxiques rapidement. » L'expert CNAM.

Une clinique de Lille, où butent des malades du saturnisme pour la reconnaissance de leurs pathologies professionnelles, nous a dressé un mur de déni, à trois d'entre nous, se contentant de nous faire exécuter quelques mouvements, quelques exercices de mémoire…sans procéder à la moindre analyse, et tout en réfutant celles que nous possédions, par exemple celles du nickel urinaire, en augmentation. .

Une conférence de consensus en date du 5 et 6 novembre 2003, diffusée par notamment la Société Française de pédiatrie, admet au sujet des médecins libéraux (généralistes et pédiatres) : «  leur formation initiale les prépare mal à la prise en charge des problèmes de santé publique ».

Enfin, le rapport Doc.11788 du Parlement demande au Comité des Ministres (point 14.11) « à reconnaître la médecine environnementale comme nouvelle discipline médicale…et une formation continue au niveau européen. » L'assemblée Parlementaire relève l'augmentation des maladies liées à l'environnement. Le projet de recommandations de l'Assemblée est approuvé à l'unanimité.

Monsieur HULOT, le maire médecin du bourg, ne voit pas d'inconvénient à pratiquer du sport dans le gymnase du village. Deux analyses des poussières de ce gymnase (divulguées par la Préfecture, lors de réunions de CLIS) montrent une contamination des poussières. En décembre 2001, elles arrivent plus de 16 fois au-dessus du seuil. L'Ordre des Médecins, saisi suite aux dénis dans la presse de Monsieur HULOT, a répondu par courrier que ce dernier « a agi comme maire, et non comme médecin ».

Les fléaux aux métaux toxiques se répètent.

Des cas similaires à ceux de Bourg-Fidèle ont été découverts, cette dernière décennie.

Dans l'Oise, à Pont Ste Maxence, un site pollué s'ignorait avant nos alertes, c'est un de ces sites, où Métal-Blanc (subventionnée à cet effet) a installé une copie conforme à son usine de Bourg-Fidèle. Toujours dans l'Oise, à Estrée St Denis, l'usine le Plomb Français contamine les sols et les plantes à des taux considérables de plomb et de cadmium.

Dans le Loiret, les enquêtes sanitaires de la DDASS ont révélé 370 cas de saturnisme de riverains des usines de Outarville et Bazoches. Les enfants naissent contaminés sur ce site, comme sur le site du Pas de Calais.

Que dire du chancre de Noyelles Godault, répandu sur 45 km² par ex-Métaleurop, devenu Recylex, dans le Pas de Calais ? Cette usine trop célèbre a abandonné le site avec ses centaines de salariés, ses malades chroniques, ses terres toxiques. Une des filiales de Recylex a contaminé…un quartier de Bruxelles, découvert suite à nos alertes. Les sols de ce quartier sont hautement contaminés par les classiques poisons de ce type d'usine..

Le Beaujolais a également découvert des cas de saturnisme sur le site d'Arnas et Villefranche Sur Saône, suite à nos alertes. A Arnas, une analyse des sédiments d'une cuve recueillant les eaux d'un toit montre une valeur très élevée, 350 fois supérieure au seuil habituel.

Un dernier exemple de cas similaire au nôtre. Le livre les Empoisonneurs par Vincent NOUZILLE chez Fayard montre un chancre à Marseille, une baie contaminée devrait être interdite à la pêche, etc...Ce livre relate l'affaire de Bourg-Fidèle, parmi des affaires similaires. L'administration a mené la France à une débâcle historique. L'Etat a fabriqué des malades chroniques.

Conclusion.

Nous demandons simplement, au vu des résultats d'analyses concordants pour cinq personnes, et au vu des multiples rejets de l'usine polluante retrouvés dans nos organismes à tous les cinq, que le lien de contamination par l'usine Métal-Blanc soit établi non seulement pour le plomb, comme la justice le reconnait pour des enfants, mais aussi pour la cohorte des toxiques qui accompagnent le plomb.

Ce n'est qu'après 13 ans de recherches hasardeuses, ruineuses, épuisantes, que nous avons accumulé assez de preuves, pour pouvoir convaincre l'Etat de la réalité de nos contaminations. Les dénis de l'Etat, ses carences, ses mensonges, doivent cesser. Ce sont nos indicibles souffrances et le besoin d'alerter qui nous ont poussés à aller jusqu'au bout. (un documentaire a été réalisé pour notre site, avec Mireille Dumas).

Nous demandons à l'Etat français que nos maladies chroniques soient reconnues, et que le lien soit établi entre nos maux, et nos toxiques, puisque des spécialistes ont établi ce lien. Nous sommes prêts à nous soumettre à de vraies expertises, il existe tout de même des docteurs es-sciences, des toxico-chimistes réputés, quelques médecins français pratiquant la chélation…Le rapport Assemblée parlementaire Doc.11788 déjà cité présente un projet de recommandation adopté à l'unanimité. Tout y est précisé : le cocktail des polluants, le danger même à petite dose, LES MALADIES DE L'IMMUNITE, le rôle joué par la société civile et par les associations…les scandales sanitaires, les souffrances individuelles, longues, importantes, et très couteuses…

Les métaux toxiques sont en général mutagènes (« capables de provoquer des mutations dans l'ADN de nos chromosomes. 75% des mutagènes se révèlent cancérogènes »), ils sont aussi cancérigènes, reprotoxiques, embryotoxiques, neurotoxiques, dégénéreurs… ; l'expert CNAM déjà cité a établi la liste des effets ultimes de ces poisons, souvent mortels par mort lente.

M. le Directeur départemental du Travail et de l'Emploi rappelle que « les travaux exposant au plomb doivent être effectués dans des systèmes clos et étanches » (rapport CLIS du 3 février 1999, page 4, disponible). Tel n'est pas le cas. «  Comment se fait-il que l'administration n'ait pas eu l'idée d'imposer à l'industriel au-moins la solution classique de l'épuration par voie humide ? «  ajoute l'expert CNAM déjà cité. L' expert judiciaire F.D. rappelle également cette nécessité du travail « en vase clos », dans le cadre de notre procès au pénal.

Un tout récent arrêté préfectoral du 12 mars 2010 prône de « fixer les modalités de surveillance provisoire des rejets de substances dangereuses dans l'eau afin d'améliorer la connaissance qualitative et quantitative des rejets de ces substances ». La Préfecture, sans doute suite à nos courriers, réalise qu'elle ne connaît pas tous les rejets de Métal-Blanc, qui fonctionne depuis plus de 40 ans. Et il n'est pas précisé s'il s'agit des eaux superficielles ou souterraines.

Enfin, un rapport de l'agronome Mr PROST, pourtant financé par des usines comme Métal-Blanc, relate encore des taux au-dessus du seuil, dans des légumes et des plantes aromatiques du bourg, en 2007. Rapport du 12/03/07 disponible.

La justice peut encore permettre aux malades de plus en plus nombreux de ce système erroné que la vérité soit reconnue. Et fasse la justice que l'on puisse préserver les générations futures, car les métaux-lourds sont une menace pour la reproduction et le patrimoine génétique, des systèmes déjà atteints.


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Ordures Tridel = cancers

Le pire est invisible.

Tridel, non aux déchets importés d'Italie (30'000 tonnes, camions Della Santa, qui arrivent de nuit depuis l'Italie, encore en avril 2010),

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/07/film-de-tridel-et-des-camions-della.html

non à la

dioxine et aux micro-particules cancérigènes.

Lausanne, la ville la plus polluée de Suisse ! NON.

L'incinération des déchets avec des plastiques est la pire des solutions qui décuple les toxines et dioxines chlorées mortelles.
Le plus grand danger est invisible.

Plus le mensonge est gros, mieux il passe ( méthode de Goebels).

Ils veulent nous faire croire qu'un feu de forêt pollue plus que Tridel en une année. Un feu produit des dioxines, mais pas les mêmes, il y en a plus de 100 sortes, mais les très dangereuses et même mortelles sont celles des incinérateurs qui se combinent avec du chlore, chlore venant notamment des sacs poubelles ou des matières plastiques.

Nous sommes le seul mouvement politique à prendre position contre cette folie de Tridel.

Nous n'avons pas été invité au "débat" à la TV et ils ont réussi à palabrer pendant une heure et demie sans jamais parler de Tridel, ils sont tous pour, il faut le faire....comment est-ce possible d'être aveuglé à ce point ? Quel silence assourdissant...

Ceux qui trichent leurs factures peuvent tricher leurs rapports...d'autant plus qu'il n'y a pas de normes pour les dioxines, preuve que les politiques ne font pas leur travail. Résultat, la Suisse devient la poubelle de l'Europe...pour gagner quelques francs qui provoqueront des millions de coûts en cancers et indemnités pénales...après eux le déluge, ils ne seront plus là pour assumer leurs stupidités..

Votez sur les listes blanches les noms des personnes que nous recommandons et qui sont pour les Familles, merci

Signez la pétition pour des analyses et des filtres modernes comme à

Thoune.

Tridel n'est pas l'incinérateur le plus moderne du monde. Tridel est

 opaque sur ses spécifications et sa technologie, son site internet ne

 donne aucune information concrète sur sa technologie, ses taux de

 pollution, son activité.

Signez et faites signer la pétition. Merci.

http://www.union-ch.com/file/Petition.pdf

Un tunnel à 60 millions pour éviter combien de camions ? Pourquoi ne

 pas passer par les voies du métro aux heures creuses ?

Nous sommes le seul mouvement politique à prendre cette position de

 résistance. L'incinération est aujourd'hui à l'agonie, une  agonie malheureusement

dangereuse, et particulièrement ruineuse.

Il est de  notre devoir, au nom de la santé de nos concitoyens, d'abréger cette pitoyable et polluante déchéance.

Tridel triche ses factures, comment croire ses rapports ?

Leurs experts "indépendants" sont employés par L'État de Vaud, drôle de notion

d'indépendance et de neutralité, on ne peut pas être juge et partie.

C'est de nouveau la bonne combine...

Nous sommes les petits pois de la politique, ppp, vert au dehors et au dedans.


http://desiebenthal.blogspot.com/2009/07/film-de-tridel-et-des-camions-della.html

plus sur  www.m-c-s.ch

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